Le 25 juin dernier a été publié au Journal Officiel l’arrêté fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au certificat de capacité d’orthophoniste.
Celui-ci est porté à 808, tout comme l’année passée.
La Fédération Nationale des Étudiants en Orthophonie s’étonne de ce chiffre. En effet, l’ouverture d’une nouvelle formation à l’Université de Rouen pour 20 étudiants aurait dû amener ce quota à 828. Or, c’est la formation de l’Université Paris VI qui se voit retirer 20 places pour les étudiants, passant ainsi de 140 à 120 places.
La Fédération Nationale des Étudiants en Orthophonie dénonce cette baisse. En effet, la démographie en orthophonie sur le territoire national et la demande de soins croissante nécessitent une augmentation du nombre de futurs professionnels formés chaque année. Il est important de rappeler l’existence de nombreuses zones très sous-dotées en orthophonistes dans la région parisienne. L’évolution des installations dans la région Île-de-France en 2011-2012 se situe en deçà de la moyenne nationale : + 1,2% contre + 3,8% au national. Au moment où plus de 15% des orthophonistes de cette région ont plus de 60 ans, rien ne justifie une baisse du quota d’orthophonistes formés.
La Fédération Nationale des Étudiants en Orthophonie avait alerté le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé en amont sur ce sujet, sans réponse à ce jour. Pourquoi ce silence ? Mais surtout, comment expliquer la baisse de ce quota ?
La fédération reste vigilante à ce que le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé prenne en compte les besoins de formation en orthophonie pour une meilleure offre de soins sur le territoire en accord avec la demande des étudiants.
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