|
Sigle : Visiteur Médical
Niveau entrée : bac ou bac+1 Accès : sélection
Durée normale : 2 ans en DEUST, 1 an en D.U., 6 mois en école privée
Type de formation : initiale ou contrat d'apprentissage ou de qualification |
|
|
|
Descriptif des études de visiteur médical
Zoom sur cette filière |
Introduction |
Employé par un laboratoire pharmaceutique ou une société prestataire de services, le visiteur médical est chargé de faire la promotion des nouveaux médicaments auprès des médecins, des pharmaciens ou des hôpitaux dans un secteur géographique déterminé qui peut s'étendre à plusieurs départements.
Sa mission consiste à délivrer aux professionnels de santé une information de qualité sur les spécialités pharmaceutiques (composition, indication et contre-indication, mode d'emploi, effets secondaires ...) commercialisées par le laboratoire qui l'emploie et à inciter les professionnels de la santé à prescrire ces médicaments. Cette information, comme la profession elle-même, font l'objet d'une réglementation très stricte définie par le Code de la santé publique (art. L 5122-11 et L 5122-12). A l'inverse, le visiteur médical recueille les observations et les demandes des médecins à propos par exemple des éventuels effets indésirables de tel ou tel médicament, constatés chez les patients ; il contribue ainsi à la mission de pharmaco-vigilance du laboratoire qui l'emploie.
Il participe également à des réunions de secteur animées par les responsables régionaux des laboratoires et il doit suivre, une ou plusieurs fois par ans, des séminaires de formation.
Responsable du fichier-clientèle de son secteur géographique, le visiteur médical est appelé à de fréquents et parfois longs déplacements, ce qui rend son emploi du temps très irrégulier et souvent très chargé. Il bénéficie néanmoins, en contrepartie, d'une assez grande liberté d'organisation de son travail, même si les contraintes du milieu médical lui imposent certains horaires, en particulier chez les médecins qui le reçoivent entre deux patients ou le soir après les visites. Par ailleurs, il doit faire face à une rude concurrence et, par conséquent à une forte pression de la part de son employeur.
Outre les connaissances scientifiques obligatoires, l'exercice de ce métier requiert initiative, autonomie, ténacité, sens des relations humaines et de la communication, aptitude à convaincre...
|
|
Comment devenir visiteur médical
Schéma des études |
Accès à la formation et formation |
Elle est dispensée soit par une des 34 écoles privées habilitées par le Comité Professionnel National de la Visite Médicale (CPNVM), soit par une des 19 universités qui ont signé une convention avec le même organisme.
L'accord professionnel du 24 juillet 1992 signé entre les entreprises du médicament et les syndicats de visiteurs médicaux rend indispensable, pour entrer dans cette profession, le niveau de formation attesté par le diplôme national auquel préparent les écoles privées ou par le DEUST ou le D.U. de visite médicale délivré par les universités concernées.
Les écoles privées : elles préparent chaque année près de 2.000 candidats au diplôme national de visiteur médical, titre homologué au niveau III (bac + 2) organisé deux fois par an, en février et en juin. Outre les aptitudes personnelles qui sont prises en compte lors de l'entretien de sélection, le candidat doit être titulaire d'un niveau de formation bac + 1 validé (= avoir suivi une première année d'un premier cycle de l'enseignement supérieur ou technique et avoir été admis à suivre la deuxième année de cette formation). Dans un nombre limité de cas, le candidat qui ne répond pas à ces critères doit avoir exercé pendant 5 ans dans un domaine scientifique ou un secteur d'activité de la santé et faire valider ses acquis professionnels par le CPNVM.
La formation (550 heures) qui dure environ 6 mois comporte des matières scientifiques (chimie, biologie etc.) et professionnelles auxquelles les écoles peuvent adjoindre des enseignements à caractère paramédical, commercial, juridique, littéraire.
Il est possible de préparer ce diplôme par la voie de l'apprentissage ou d'un contrat de qualification.
Actuellement, environ 35% des visiteurs médicaux sont titulaires de ce diplôme national. A titre indicatif, à la session de juin 2004, 721 candidats ont obtenu le diplôme national sur 1.028 candidats soit 70,15%.
Les universités : 19 d'entre elles préparent en deux ans à un DEUST ou en 1 an à un D.U. de visite médicale. L'accès est sélectif. Actuellement, environ 10% des visiteurs médicaux sont titulaires de l'un de ces deux diplômes.
Pour connaître la liste des écoles privées et celle des universités concernées, voir le site Internet du CPNVM (ci-après).
Les diplômes préparés dans ces deux filières donnent accès à la carte professionnelle, renouvelable chaque année et qui atteste que son titulaire remplit les conditions requises pour exercer la profession.
| Formation continue |
Le statut de la formation prévoit une mise à niveau régulière des visiteurs médicaux, en particulier dans le domaine, en constante évolution, des sciences chimiques et biologiques. Les laboratoires pharmaceutiques sont tenus, sous peine de sanctions financières, d'organiser des stages d'actualisation des connaissances (Code de la santé publique, art. 5422-16).
Le statut de la formation prévoit aussi un avancement à l'ancienneté et la possibilité de devenir directeur régional, directeur de réseau ou chef de produit.
Le visiteur médical peut également changer d'orientation au sein de la société qui l'emploie et accéder, par exemple, à des postes de marketing, de vente, de communication ou de publicité.
| Débouchés |
Les visiteurs médicaux, au nombre actuel d'environ 17.000 (ou 24.000 si on leur associe les salariés des sociétés prestataires de services) représentent, en gros, le quart des emplois de l'industrie pharmaceutique française.
C'est un métier féminisé (65% de femmes), et jeune (68% des visiteurs médicaux ont moins de 40 ans).
Près de 45% d'entre eux sont actuellement titulaires d'un diplôme de visiteur médical.
Le marché de l'emploi reste globalement favorable, en particulier dans le Nord et l'Est, tandis qu'il est déjà saturé dans le Midi. Environ 15% des emplois se trouvent dans la région parisienne.
| En savoir plus |
Consulter le site très complet du CPNVM http://www.cpnvm.com
|
|
|