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Sigle opticien-lunetier
Niveau entrée : bac
Accès : sélection sur dossier
Durée normale : 2 ans (parfois 3) Type de formation : initiale |
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Descriptif des études d'Opticien-Lunetier
Zoom sur cette filière |
Introduction | L'opticien-lunetier est le seul professionnel autorisé à délivrer des verres correcteurs, le plus souvent sur ordonnance établie par un médecin-ophtalmologiste.
La profession comporte trois aspects essentiels :
- un aspect scientifique et technique : pratique d'examens de la vue, de mesures optométriques et de tests permettant d'évaluer l'acuité et la perception visuelles; réalisation et adaptation à la vue des clients d'articles (lunettes, lentilles de contact) destinés à corriger les défauts ou les déficiences de la vue) ; montage des verres en atelier, vérification, découpage, meulage, polissage, insertion dans la monture, ajustement, si nécessaire sur le client.
- un aspect relationnel : conseils aux utilisateurs sur le mode de l'équipement le mieux adapté, sur les performances des verres disponibles,
- un aspect commercial : vente des lunettes, lentilles et autres instruments d'optique et de mesure, ainsi que des fournitures qui vont avec : étuis, produits d'entretien etc. ; contacts avec la clientèle; gestion des stocks; management des salariés; service après-vente et éventuelles réparations.
Les qualités requises sont en rapport avec ces trois aspects : précision, soin, minutie; sens de l'esthétique ; disponibilité et sens de l'accueil ; qualités d'un bon gestionnaire.
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Les étapes des études d'Opticien-Lunetier
Schéma des études |
Accès à la profession | L'opticien-lunetier doit être titulaire du BTS opticien-lunetier délivré par une trentaine d'établissements publics ou privés agrées par l'Éducation nationale. L'examen peut être préparé dans le cadre de contrats d'apprentissage.
La formation est ouverte, après sélection sévère sur dossier et, souvent, lettre de motivation, aux candidats titulaires d'un bac S, STI spécialité génie optique, STL spécialité physique de laboratoire et de procédés industriels. De plus en plus de candidats sont issus d'études de médecine, de pharmacie ou de formations universitaires en optique.
| La formation | Elle dure deux, voire trois ans.
Elle comporte des enseignements théoriques complétés par des travaux pratiques et dirigés : optique physiologique (physiologie de l'œil et de ses défauts), optique géométrique et physique (étude de la réfraction et des prismes), techniques de montage des lunettes, de meulage des verres etc., initiation à la vente, à la gestion et à la communication nécessaire à l'apprentissage de l'aspect relationnel et de l'aspect commercial du métier.
L'examen du BTS est ouvert aux candidats qui ont suivi avec succès cette formation ainsi qu'à ceux qui justifient d'au moins trois années d'exercice professionnel dans un emploi au moins équivalent à celui de technicien dans un secteur en rapport avec celui d'opticien-lunetier.
L'examen comporte six épreuves écrites et orales.
L'IUT de l'université d'Aix-Marseille III délivre un DUT "mesures physiques, option optique". |
Poursuite d'études | Les titulaires du BTS peuvent, préparer en un an, deux CQP (certificats de qualification professionnelle), un commercial, l'autre technique en optométrie. Ils peuvent aussi, sous certaines conditions, préparer une licence d'optique professionnelle, puis se spécialiser dans les domaines de l'optique physiologique et de l'optométrie.
L'université d'Aix-Marseille III ouvrira en 2005 un master Sciences et technologies, spécialité "sciences de la vision" ; l'université de Paris XI (Orsay) offre une MST optique physiologique, optique de contact et optométrie.
L'université de Saint-Étienne délivre un diplôme d'ingénieur-maître en sciences de la vision.
On peut aussi trouver quelques DESS d'optique physiologique et optométrie.
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Débouchés | Les opticiens-lunetiers (environ 12.000 actuellement en France dont 40% de femmes) exercent essentiellement dans le secteur privé soit en tant que gérants de société (40% environ) soit en tant que salariés (60 % environ).
Le vieillissement de la population et son meilleur suivi médical font que le secteur est en pleine expansion. Près de 30 millions de Français portent des lunettes ou des lentilles de contact.
Les centres et points de vente en optique-lunetterie, au nombre d'environ 7500 en France, comprennent des entreprises individuelles, des groupements coopératifs, des centrales d'achat, des centres mutualistes. Quelques emplois existent dans le secteur hospitalier. Depuis quelques années les plus importants de ces centres ont leur propre laboratoire de fabrication de verres, ce qui supprime les coûts d'acheminement et réduit le temps de livraison.
L'investissement pour installer un centre étant très élevé, la plupart des jeunes diplômés travaillent comme salariés.
Auprès de l'opticien-lunetier travaillent des ouvriers-monteurs et des vendeurs en optique-lunetterie, titulaires d'un BEP otique-lunetterie (23 établissements de formation en France ou d'un CAP monteur en optique-lunetterie (6 établissements de formation en France).
La spécialisation en optométrie est indispensable pour les opticiens-lunetiers qui souhaitent s'installer dans un pays de l'espace européen. L'ECOO (European council for optométrie and optics) a créé un diplôme dans le but d'harmoniser l'optométrie au niveau de l'Europe ; les candidats titulaires de la MST spécialisée dans ce domaine peuvent se présenter à cet examen.
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