la croissance de l'emploi des femmes a été de 20% dans le secteur du numérique de 2008 à 2011

La 4^ème étude Mutationnelles^TM 2012 réalisée pour Orange par Global Contact révèle que la croissance de l’emploi des femmes a été de 20% dans le secteur du numérique de 2008 à 2011

• Le numérique est leader de la création d’emploi pour les femmes avec une croissance de 20% de 2008 à 2011
• En 2011 : accroissement de 70 % de l’engagement en faveur de l’égalité femmes/hommes dans des entreprises de technologie
• Un engagement nécessaire pour lutter contre la désaffection des jeunes femmes pour les formations scientifiques et techniques (55 000 femmes pour 78 000 hommes)

Les femmes, moteur de la croissance de l’emploi dans le secteur numérique 

Dans un contexte de crise économique et de tension sur le marché de l’emploi en Europe, les filières scientifiques et techniques résistent : de 2008 à 2011 l’emploi a augmenté de 4% dans les sciences et les technologies, alors qu’il diminue d’un point sur l’ensemble du marché. La France se démarque du reste de l’Europe par une croissance très supérieure des emplois du numérique +16% contre une croissance moyenne de 2% en Europe. Claudine Schmuck, Directrice de Global Contact et auteure de l’étude Mutationnelles^TM constate que « Les données statistiques des dernières années sont claires, le fait marquant de 2008 à 2011 est que la croissance de l’emploi des femmes dans le numérique, a été supérieure à celle des hommes. C’est une tendance qui pourrait se maintenir dans les prochaines années, notamment grâce à l’engagement accru des entreprises high tech en faveur de la parité. »

2011 marque une accélération de la mixité dans les entreprises de technologie

En 2011, 90% des grandes entreprises françaises de technologie s’engagent résolument en faveur de l’égalité femmes/hommes. Cela se traduit par la mise en place d’accords d’entreprise avec des objectifs précis de recrutement et de promotion des femmes. Ainsi Alcatel s’est fixé comme objectif que les femmes constituent 23% des effectifs en R&D. Orange a confirmé sa volonté d’atteindre 35% de femmes dans le réseau des cadres dirigeants. A l’occasion de la publication de cette étude, Brigitte Dumont, Directrice Adjointe des Ressources Humaines Groupe de France Télécom-Orange a commenté : «Chez Orange, nous menons depuis plusieurs années de nombreuses initiatives afin d’attirer davantage de femmes vers les carrières du numérique, notamment auprès des jeunes filles. C’est dans cette optique que nous faisons réaliser régulièrement l’étude Mutationnelles^TM dont les résultats nous permettent de suivre les grandes tendances de l’emploi des femmes dans le numérique. Nous mettons ces données détaillées à la disposition de tous sur notre site www.orange.jobs et nous les utilisons pour sensibiliser nos partenaires et nos publics à un paradoxe : alors que globalement l’emploi au féminin dans le numérique progresse, on observe une relative désaffection des jeunes femmes pour ces carrières pourtant passionnantes qui changent le quotidien numérique de millions de personnes dans le monde. »

Cet engagement est d’autant plus nécessaire que trop peu de femmes s’orientent vers les formations « sciences et technologies » porteuses d’avenir

Tout ceci pourra aider à surmonter une difficulté majeure : une proportion encore très insuffisante de jeunes filles s’oriente vers les sciences et technologies.

Elles sont 55 000 à s’orienter vers ces filières, et si les femmes représentent près de la moitié des doctorants, elles sont encore nettement minoritaires dans les formations techniques, tels que les BTS et les DUT, ou chez les ingénieures qui pourtant sont des formations dont les perspectives d’emploi sont importantes. En effet les diplômées de licences pro industrielles, BTS et DUT industriels ont des taux d’emploi proches de 90%.

Est-ce dû au poids des stéréotypes ? De façon générale, quel que soit le type de diplôme, les femmes choisissent des spécialisations parfois identifiées comme « féminines ». Ainsi, elles forment souvent près de 40% des effectifs en chimie, agro-alimentaire, ou biologie ; par contre en BTS, DUT ou formation d’ingénieur les femmes sont en général moins de 10% à choisir les options informatiques ou réseaux et télécommunications.

A propos de l’étude Mutationnelles^TM

L’étude Mutationnelles^TM est réalisée en exclusivité par Global Contact pour Orange à partir de données inédites issues de sources publiques (Eurostat, Ministère de l’Education Nationale) et privées, dont l’enquête annuelle de l’IESF (Ingénieurs et scientifiques de France) et en 2012 l’enquête Génération 2007 du CEREQ.

Global Contact se focalise sur l’innovation comme catalyseur de transformations économiques et sociales. La société met en place des études pour identifier les tendances et mobiliser les acteurs impliqués. Dans ce cadre, Global Contact mène, tous les ans, des études sur la situation des jeunes et des femmes dans les sciences et technologie (formation, emploi). Afin de susciter de l’intérêt et des vocations pour ces filières, Global Contact organise avec le parrainage du Ministère de la Recherche et de l’Education Nationale Science Factor^TM, un concours destiné aux lycéens de la seconde à la terminale, exclusivement sur Facebook.

55 000 femmes diplômées ...

55 000 femmes diplômées dans les sciences et technologies en France

Effectifs par diplôme

• 9 000 diplômées BTS
• 5 700 DUT
• 32 000 Licences, Master ou Doctorat
• 7 500 ingénieures

Le taux d'emploi des diplômées

Le taux d'emploi des diplômées en science et technologie est proche de 90%

De 2008 à 2011, le marché de l'emploi est porteur dans les sciences et technologies

• Evolution générale du marché de l'emploi en Europe (UE 27) : -1%
• Emplois des filières sciences et technologies : 594 000 emplois créés (+4%)
• Emplois des filières sciences et technologies en France : 177 000 emplois créés (+10%)
• Emplois dans le numérique : 94 000 emplois créés (+16%)
• Emplois des femmes dans le numérique : 38 300 emplois créés (+ 20%).

Les filières de spécialisation choisies par les femmes sont les moins créatrices d'emploi

• Les jeunes diplômées sont minoritaires dans des secteurs créateurs d'emploi tels que le numérique, et la construction :9% de femmes ont un diplôme BTS en informatique, 7% dans le bâtiment (construction & couverture), 8% en DUT réseaux et télécommunications, 12% des ingénieures dans les STIC.

• 23.6% des ingénieures sont spécialisées en agronomie et IAA qui représentent 5% des recrutements en 2011, et 11.4% des ingénieures sont spécialisées en chimie qui représentent 4.3% des recrutements en 2011.

Le salaire médian des ingénieures en 2011 est de 45 000 €.

• Un écart de salaire médian femmes/hommes de 22%, qui est de 6% pour les débutantes, mais atteint 25% entre 45 et 49 ans.

• Les écarts de salaires varient fortement d'un secteur à l'autre : les télécommunications restent le seul secteur où la parité salariale est atteinte, alors que l'on observe des écarts de 35% dans la chimie, et de 31% dans l'agro-alimentaire.