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Emploi dans le conseil et Jeunes diplômés

Le secteur du conseil souhaite attirer et séduire 4100 jeunes diplômés en 2017. Pourquoi pas vous?

Publié le 05 octobre 2017

Face à la concurrence des start-ups, de l'international, du secteur solidaire et social ou encore de l'artisanat Consult'in France, représentant de la filière du conseil en France, a engagé une réflexion autour de sa promesse employeur. Un enjeu primordial pour attirer les 4 100 jeunes diplômés que les cabinets de conseil recrutent en 2017.

Pour cela, Consult'in France mise sur la réponse aux aspirations des nouvelles générations : meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, excellence des formations, mesures en faveur de la diversité, variété des missions proposées, qualité de vie au travail... sont autant de leviers pour séduire un vivier de talents amené à se diversifier.

Après une tendance à la fuite des talents - jeunes générations, start-uppeurs et entrepreneurs misant sur l'international pour développer leurs projets -, l'élection d'Emmanuel Macron à la Présidence française a créé un nouvel essor. Ainsi, on commence à observer une tendance au retour, portée par un élan d'optimisme et par la reprise de la croissance.

Dans ce contexte, le conseil en stratégie et management tire son épingle du jeu, avec sa 4ème année de croissance consécutive. Connaissant une hausse de son activité de 8,5 % en 2016[1], le secteur enregistre ainsi un niveau d'activité supérieur à celui de l'économie nationale, ce qui le place dans le peloton de tête des secteurs en croissance.

Par voie de conséquence, le conseil se classe premier recruteur de France auprès des jeunes diplômésde grandes écoles et d'universités, avec une hausse prévisionnelle de ses effectifs en 2017 de 11 % à 12 %, soit 8 750 postes à pourvoir, dont 4 100 à destination des jeunes diplômés.

Or, ce besoin de recrutement s'opère dans un contexte de concurrence accrue avec d'autres secteurs de l'économie, les cabinets de conseil n'ayant plus la primeur du choix des diplômés au sortir de l'école. Parce que les étudiants d'aujourd'hui rêvent de l'aventure entrepreneuriale, de la convivialité d'une start-up, d'une vie d'expatrié, ou encore de l'engagement humanitaire, le conseil souhaite rester la voie d'excellence pour l'intégration et le développement professionnel des jeunes diplômés. C'est pourquoi Consult'inFrance a engagé une réflexion autour de sa promesse employeur. Equilibre vie privée-vie professionnelle, parité hommes-femmes, variété des projets, mise en place de missions pro bono... autant d'axes visant à proposer aux millenials des missions et un cadre de travail épanouissants et porteurs de sens.

La qualité de vie au travail, facteur d'épanouissement pour attirer et fidéliser les talents

Même si la rémunération et l'évolution professionnelle restent le premier critère pour 75 % des jeunes diplômés de grandes écoles et d'universités dans la sélection d'une entreprise pour un premier emploi, d'autres facteurs entrent désormais en ligne de compte. Parmi ceux-ci, la culture d'entreprise (61 %), l'autonomie accordée (57 %), mais aussi l'équilibre vie privée / vie professionnelle (56 %) ou encore l'international (53 %). On note également une émergence de l'importance de l'implication de l'entreprise dans une démarche RSE, pour 14 % d'entre eux[2].
Il devient donc clair que pour les jeunes générations, le cadre de travail et le sens donné au travail effectué jouent désormais un rôle fondamental dans le choix d'une carrière.

Simulation intellectuelle, intelligence collective, différences culturelles, développement accéléré des compétences, variété des situations professionnelles, innovation et vision de l'avenir, le tout appliqué au développement des entreprises comme à la performance des administrations... les caractéristiques intrinsèques du conseil sont en cohérence avec les aspirations des jeunes diplômés à fort potentiel.

Mais dans un contexte où les facteurs liés aux valeurs de l'entreprise et à la qualité de vie au travail font plus que jamais partie des aspirations des jeunes diplômés, la promesse employeur du conseil se doit désormais d'aller plus loin en cherchant à anticiper la profonde transformation de la société et du rapport aux travail de la génération Y.

C'est pourquoi les métiers de conseil proposent aujourd'hui un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, notamment grâce au développement du télétravail, l'aménagement des horaires de travail et le recours facilité aux congés sabbatiques pour pouvoir voyager ou mener à bien un projet personnel.

« En mai 2016, après plus de 3 années de collaboration au sein de Stimulus, cabinet de conseil de référence en matière de bien-être et de santé au travail, j'ai fait une demande de congé sabbatique pour des motifs personnels. Je ne savais pas réellement à quoi m'attendre, mais David Mahé, Président du cabinet, a reçu cette demande avec une très grande bienveillance, le secteur du conseil, selon lui, le permettant largement. Ce qui m'a marqué, c'est la vitesse et la facilité avec laquelle nous avons pu mettre cette demande en application. Une fois mes missions en cours terminées, j'ai pu prendre mon congé sabbatique dès décembre 2016. Cela a été très bien accueilli à la fois par les équipes et par mes clients. Le cabinet étant spécialisé dans le bien-être et la santé au travail, c'était un signal très fort qui était envoyé », témoigne Sarah Chalandon, consultante chez Stimulus.

Parallèlement, les cabinets de conseil intègrent les start-ups dans leur gestion interne.
Soit en adoptant les nouveaux codes des start-ups avec des espaces repensés, modulables, plus souples et plus conviviaux : les métiers du conseil démocratisent une nouvelle approche de la qualité de vie au travail, plébiscitée par les salariés.
Soit en collaborant avec elles pour développer de nouvelles compétences : par exemple sur des problématiques numériques et digitales. Une approche qui s'accompagne par la promotion de la liberté d'entreprendre : mise en place de parcours internationaux dès l'embauche, ouverture de bureaux en région, création d'incubateurs gérés en mode start-up, intrapreneuriat... sont devenus des pratiques très répandues.

A l'attrait de l'humanitaire et de l'artisanat, le secteur du conseil répond par une diversité de plus en plus grande des missions pro bono, notamment via l'engagement de Consult'in France dans la co-création de CO, cabinet de conseil en stratégie non profit au service de l'intérêt général. Ainsi, en 2016, les missions pro bono dans le conseil représentaient 2,3 %1 du chiffre d'affaires du secteur, soit 135,7 millions d'euros. De quoi satisfaire la quête de sens de ses consultants...

« Chez Accenture Strategy, 25 % des consultants sont engagés, sur la base du volontariat, soit dans des missions pro-bono soit dans des projets portées par notre Fondation. J'ai dans ce cadre choisi d'accompagner Emmaüs Défi, association dédiée à la réinsertion par le travail des personnes en situation de grande exclusion, dans la mise en place d'outils de modélisation comptable et financière pour soutenir sa forte croissance. Chez Accenture Strategy, les missions d'intérêt général sont très appréciées des consultants. Les enjeux stratégiques sont aussi forts que dans le cadre de nos missions habituelles, mais travailler pour une association d'intérêt général ou une petite structure porteuse de sens apporte une bouffée d'oxygène au quotidien. Les secteurs abordés sont complètement différents, le rythme n'est pas le même que celui d'une grande entreprise et cela nous donne une vision plus globale de la finalité du conseil. In fine, je suis ressorti grandi de cette expérience et j'ai pu développer de nouvelles compétences que je peux désormais appliquer à mes clients traditionnels », explique Thibaut de Martimprey, Consultant chez Accenture Strategy.


Dernier attrait et non des moindres, l'exposition à l'international des missions du conseil. Les projets internationaux et les possibilités de parcours hors France sont une vraie réalité du secteur.
En effet, les missions à l'international représentent 39 % des missions des consultants, selon la dernière étude sectorielle Consult'in France1. De quoi assouvir les rêves des candidats à l'expatriation, dans le cadre sécurisé de leur cabinet.

« Nous avons choisi chez Sia Partners de proposer 3 niveaux d'engagement pour favoriser l'ouverture à l'international. L'Associate Program est un parcours qui permet aux jeunes diplômés une expérience sur 2 ans au sein de 3 de nos bureaux, dont ceux de Paris, Hong Kong et de New York par exemple, selon leur secteur d'expertise. En parallèle, une vingtaine de nos consultants sont actuellement en mission dans le cadre d'un VIE. Enfin, nous offrons la possibilité à consultants seniors et managers d'une mobilité internationale classique, au sein de nos 20 bureaux implantés dans 15 pays. In fine, l'international touche 8 à 10% par an de nos 930 consultants. Pour les jeunes diplômés, savoir qu'ils ont une réelle option de mobilité internationale est un critère déterminant dans le choix final d'un cabinet de conseil », analyse Matthieu Courtecuisse, PDG-fondateur de Sia Partners.

Le conseil en France

  • Chiffre d'affaires 2016 : 5,9 milliards d'euros
  • Croissance prévisionnelle 2017 : 11 à 12 %
  • Effectif du secteur 2016 : 35 000
  • Prévisions de recrutement 2017 : 8 750 postes, dont 4 100 jeunes diplômés
  • Activité à l'international : 39 %
  • Part des missions pro bono : 2,3 % (135,7 M€)
  • Répartition hommes-femmes : 60-40 %

[1] Chiffres de l'étude annuelle Consult'in France menée auprès de 98 cabinets de conseil représentant 66% du chiffre d'affaires de la profession

[2] Sondage Consult'in France et Ifop - mars / avril 2016