Extrait du communiqué de la confédération étudiante en réaction au décret n° 2010-961 du 25 août 2010 realtif au RSA jeunes.
Aujourd'hui 1er Septembre 2010 rentre en vigueur en France métropolitaine, l'extension du RSA aux jeunes de 18 à 25 ans
Par décret « n° 2010-961 du 25 août 2010 relatif à l'extension du revenu de solidarité active aux jeunes de moins de vingt-cinq ans », le gouvernement fixe les conditions d'éligibilité au RSA jeunes.
L'essentiel du texte :
Les conditions d'éligibilité? au rSa pour les moins de 25 ans sont les mêmes que pour le RSA généralise? hormis la condition d'activité? :
Pour la confédération Etudiante, le décret en l'état est très insatisfaisant pour deux raisons : Il ne favorise pas la réussite des étudiants salariés et revêt des discriminations.
1) Favoriser l'adéquation études- salariat
Le Rapport Berail du CES publié en 2007 montre que :.... «Lorsque la durée hebdomadaire du travail est au-dessus de 16 à 20 heures travaillées par semaine, le taux d'échec et d'abandon va en augmentant très fortement »..... « Ainsi, au delà du mi-temps, le travail des étudiants accroît les risques d'échec de manière très significative et l'échec accroît en retour les risques d'exercer un travail concurrent aux études. » Ces affirmations sont confirmées depuis par plusieurs enquêtes et études.
Or, pour bénéficier du rSa jeune, un étudiant de Licence 3 devrait avoir travaillé plus de 25h par semaine si on tient compte des périodes de vacances, de révisions et d'examens.
Cela exclut :
2) Un système juste et équitable
La France accueille chaque année prés de 300 000 étudiants internationaux. Plus de 75% de ses étudiants exercent en plus de leurs études une activité salariale. Cette situation est même encouragée sinon soutenu par l'Agence Campus France chargée de promouvoir l'enseignement supérieur français à l'étranger. Voir site (http://www.campusfrance.org/fr/a-etudier/sejour01-6.htm). Pourtant malgré leur participation à la croissance ils ne bénéficient d'aucun retour sur investissement ; ce qui constitue une discrimination.
Revendications étudiantes :
La confédération étudiante interpelle le premier ministre et demande à la Ministre de l'enseignement supérieur et celui de la jeunesse de tenir compte de la spécificité des étudiants salariés et de faciliter leur réussite académique et d'insertion professionnelle.
Nous demandons :
Enfin la Confédération étudiante est prête à travailler avec les services des deux Ministères pour trouver des solutions aux étudiants salariés.
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