En 2007, 3 jeunes diplômés sur 4 sont en poste, moins d'un an après l'obtention de leur diplôme, contre 3 sur 5 il y a un an. Ce chiffre, exceptionnellement élevé est à l'image de l'attitude ouverte des recruteurs à l'égard des jeunes diplômés. Attitude qui renvoie à la bonne santé du marché de l'emploi cadre hexagonal et à l'évolution des besoins des entreprises. En outre, ces jeunes mettent relativement peu de temps à trouver un premier emploi : la durée médiane de
recherche s'élève à 1 mois.
• 74% des jeunes1 diplômés travaillent dans le secteur privé, et 26% dans le secteur public. Les conditions d'emploi sont relativement meilleures dans le privé que dans le public :
les jeunes ont plus souvent le statut cadre, ils signent plus fréquemment un CDI et le salaire moyen y est 1,3 fois supérieur à celui du public. Pour autant, les niveaux de satisfaction globale des jeunes sont proches d ans les deux secteurs.
• Certes, il existe des situations individuelles qui peuvent être difficiles, mais il en demeure pas moins vrai que les diplômés Bac +4 et plus, dans leur grande majorité, n'ont pas de difficulté majeure pour s'insérer sur le marché du travail. Ceci, à la différence des jeunes sans formation et sans qualification. Pour autant, des écarts sensibles subsistent encore entre les diplômés de l'Université et ceux des grandes écoles et des écoles d'ingénieurs. Ainsi, 6 jeunes diplômés de l'Université sur 103 sont en poste moins d'un an après l'obtention de leur diplôme, contre près de 8 sur 10 pour ceux des grandes écoles et des écoles d'ingénieurs.
Le bilan que l'on peut faire de l'accès au 1er emploi des jeunes diplômés moins d'un an après l'obtention de leur diplôme est largement positif. En effet, les trois quarts d'entre eux sont en poste moins d'un an après l'obtention du diplôme. Ils étaient 57% à l'être en 2006. Parmi ceux en recherche d'emploi, 5% en ont déjà occupé un mais l'ont perdu car il s'agissait souvent de CDD.
Sans surprise, les jeunes diplômés de l'IUFM sont ceux qui affichent le plus fort taux d'emploi. Plus de 9 sur 10 d'entre eux sont en poste, contre seulement 7% à la recherche de leur premier emploi. Par ailleurs, les entreprises du secteur de l'informatique ont de nouveau accru leurs embauches de débutants en 2006, favorisant l'accès au 1er emploi des diplômés de cette discipline. Au total, 90% des jeunes diplômés en Informatique, Télécommunications, Technologies Multimédia occupent un emploi. Le secteur santé et action sociale est aussi resté porteur. Ainsi, les structures médico-sociales ont renforcé leurs recrutements de jeunes diplômés. De ce fait, 8 jeunes diplômés sur 10 de la discipline Médical, Pharmacie, Paramédical, Social ont fait leur entrée sur le marché du travail. Le fort taux d'emploi des diplômés de Mathématiques (82%) montre l'intérêt que portent les entreprises aux diplômés de cette discipline. Elles leur offrent des débouchés dans le secteur informatique, les activités financières et dans l'industrie, notamment en Recherche, développement. En revanche, les jeunes diplômés de Physique, Chimie, Biologie, Géologie sont toujours ceux qui ont de réelles difficultés d'accès au 1er emploi : un peu plus de la moitié seulement est en poste alors que 37% des jeunes diplômés de cette discipline sont toujours à la recherche de leur premier emploi.
Le « gap » Universités - Ecole
Le bilan de 2007 relatif à l'accès au 1er emploi des jeunes diplômés est incontestablement positif. On note ainsi, une forte augmentation du volume de jeunes diplômés issus de l'Université qui sont en poste. Ils sont près de 13 000 diplômés de l'Université de plus en emploi en 2007 par rapport à 2006, contre près de 7 000 diplômés de plus issus des écoles d'ingénieurs et de commerce sur la même période.
Pour autant, il existe un « gap » entre l'Université et les écoles. Certes, certaines disciplines de l'Université font jeu égal avec l'école en termes d'accès au premier emploi. C'est notamment le cas des disciplines Informatique, Télécommunications et Technologies multimédia et Gestion, Comptabilité, Administration, RH. Mais au global, 8 points séparent aujourd'hui le taux d'emploi des jeunes diplômés de l'Université et celui des diplômés des écoles. Au total, près de 8 jeunes sur 10 sont en postes lorsqu'ils ont été formés dans une école, contre 6 sur 10 pour ceux issus de l'Université (hors IUFM).
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