Philippe JAMET succède à Pierre TAPIE à la tête de la Conférence des Grandes Ecoles

Le Conseil d’administration de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), réuni ce mardi à Paris, a élu son nouveau bureau, à la tête duquel Philippe JAMET a été choisi

Publié le 11 juin 2013

Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne, Philippe JAMET, 52 ans, succède ainsi jusqu’en 2015 à Pierre TAPIE, élu à la tête de la CGE en 2009.

 

Un nouveau président investi de longue date dans l’enseignement supérieur

Diplômé de l’Ecole des Mines de Paris et titulaire d’une habilitation à diriger des recherches, Philippe JAMET a poursuivi sa carrière académique en tant qu’enseignant-chercheur à l’Ecole des Mines de Paris, avant de devenir de 2002 à 2004, directeur délégué de l’Ecole des Mines de Paris à Fontainebleau.

 

Préalablement à sa nomination à la tête de la CGE, il occupait la présidence de la commission Développement durable de l’association. Spécialiste de ces questions, il a notamment co-fondé l’Institut supérieur en ingénierie et gestion de l’environnement en 1992, institut qu’il a dirigé pendant 10 ans. Il a également enseigné l’écologie appliquée et les sciences du développement durable à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées puis à l’Ecole des Mines de Paris. Il est, en outre, l’auteur de deux romans et un essai sur le thème du développement durable.

 

Son élection à la tête de la CGE coïncide avec les débats parlementaires sur la loi ESR. A ce titre, Philippe JAMET déclare « s’inscrire pleinement dans la continuité d’action de la Conférence et de son président sortant, Pierre TAPIE, en particulier sur la question de l’organisation de l’enseignement supérieur ». « Je prends très à cœur la mission de syndicat professionnel de la CGE au service de la promotion des écoles, qui constituent en quelque sorte les PME de l’enseignement supérieur et, à ce titre, une composante essentielle de l’économie de la connaissance et de la création de valeur ».

 

Son credo pour son mandat à la CGE : les 4 « R » : « Rassemblement, Réussite, Rayonnement, et Représentativité ».

  • « Rassemblement » : lui-même directeur d’une école située en Rhône-Alpes et en PACA Philippe JAMET se dit attaché au renforcement des liens institutionnels et opérationnels entre les organisations régionales de grandes écoles et le niveau national incarné par la CGE.

  • « Réussite » : le nouveau président de la CGE affirme par ailleurs sa conviction que « pour que la France gagne, elle doit s’appuyer sur ce qui fonctionne. Même si tout n’est pas parfait au sein des écoles, elles restent une formidable source d’excellence et d’attractivité »

  • « Rayonnement » : Philippe JAMET a occupé un poste d’attaché pour la science et la technologie, chargé de l’environnement, du développement durable et de l’énergie auprès de l’ambassade de France à Washington de 2004 à 2008. Fort de cette expérience internationale et diplomatique, il souhaite favoriser le rapprochement de la CGE et dorganisations homologues à l’étranger pour le partage d’expérience et la réalisation d’études et de travaux en commun.

  •  « Représentativité » : le successeur de Pierre TAPIE entend valoriser l’utilité publique de la CGE afin de systématiser un dialogue constructif avec les pouvoirs publics sur l’ensemble des initiatives législatives en matière d’enseignement supérieur.

 

 

Renouvellement du bureau : focus sur les changements

Le conseil d’administration a procédé au renouvellement du bureau de la CGE, composé, outre de son président, de deux vice-présidents, d’un trésorier, d’un secrétaire ainsi que de dix présidents de commissions permanentes.


Composition du nouveau bureau de la CGE

Président : Philippe JAMET, directeur de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne. Succède à Pierre TAPIE.

  • Vice-président Entreprises : Xavier CORNU, directeur général délégué Enseignement-Recherche-Formation, à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris Ile-de-France (CCIP). Succède à François VEYSSET

  • Vice-président Écoles : Hervé BIAUSSER, directeur de l'École centrale Paris (ECP)
  • Secrétaire : Éric MAURINCOMME, directeur de l'Institut national des sciences appliquées de Lyon (INSA de Lyon)
  • Trésorière : Florence DARMON, directeur général de l'École spéciale des travaux publics (ESTP)

Font également partie du bureau les PRÉSIDENTS DES COMMISSIONS permanentes :

  • ACCRÉDITATION : Alain STORCK, directeur de l'Université de Technologie de Compiègne (UTC). Succède à Eric PARLEBAS
  • AMONT : Hervé BIAUSSER, directeur de l'École centrale Paris (ECP)
  • AVAL : Bernard RAMANANTSOA, directeur général du groupe HEC
  • CHAPITRE des Écoles de Management : Bernard BELLETANTE, directeur général d'EUROMED Management
  • COMMUNICATION : Philippe COURTIER, directeur de l'EM Lyon. Succède à Xavier CORNU
  • DÉVELOPPEMENT DURABLE : Anne BEAUVAL, directeur de l'Ecole des Mines de Nantes. Succède à Philippe JAMET
  • DIVERSITÉ : Pascale RIBON, directeur de l'École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile (ESTACA). Succède à Florence DARMON
  • FORMATION : Régis VALLÉE, directeur de l'École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP)
  • RECHERCHE ET TRANSFERTS : Gérard PIGNAULT, directeur de l'École supérieure de chimie, physique, électronique de Lyon (CPE Lyon)
  • RELATIONS INTERNATIONALES : Yves POILANE, directeur deTélécom ParisTech. Succède à Pascal CODRON


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