Souvent sollicité par ses clients (DRH et Dirigeants) et ses candidats sur les filières courtes, Page Personnel, leader français du conseil en recrutement et de l’intérim spécialisés, a souhaité leur apporter une information complémentaire. A cette fin, Page Personnel a confié à l’Ifop la réalisation d’un sondage sur les
« Performances et trajectoires d’emploi des diplômés de filières courtes ».
Il ressort des résultats de cette étude quatre enseignements majeurs :
- Les diplômés de filières courtes expriment leur satisfaction à l’égard de leur formation et de leur situation professionnelle
- 89% des diplômés de filières courtes se disent satisfaits de leur formation. La majorité des répondants (63%) ont choisi de suivre une formation dont la durée restreinte les a séduite et qui, au final, leur a très largement donné satisfaction. Ces filières ont ouvert de nombreuses voies aux diplômés et leur ont permis de travailler dans des secteurs et des entreprises très variés.
- 77% d’entre eux se disent satisfaits de leur situation professionnelle. De plus, avec un taux d’activité légèrement supérieur à la moyenne française (7% de taux moyen de chômage à comparer aux 7,6% pour l’ensemble des salariés français), les diplômés de filières courtes évoluent dans un contexte professionnel pleinement favorable.
- Depuis leur début de carrière, 81% des répondants n’étant pas en recherche d’un premier emploi ont connu une évolution de poste et 74% ont changé d’entreprise.
- Les entreprises et les recruteurs recherchent et valorisent les diplômés de filières courtes
- 94% des responsables de ressources humaines interrogés emploient des diplômés de filières courtes. Ces derniers sont très représentés dans l’entreprise quelle que soit la taille ou le secteur. On compte peu d’entreprises (6%) qui ne comptent aucun diplômé de filières courtes dans leurs effectifs.
- Lors du recrutement, les responsables des ressources humaines prêtent une attention particulière aux diplômes. Cependant, ils s’intéressent avant tout à la filière de formation suivie par le candidat (80%) plutôt qu’au niveau de diplôme que la personne a atteint (19%).
- Principal atout pour ces profils, leur compétence professionnelle enthousiasme 48% des DRH qui leur reconnaissent de bonnes connaissances techniques ainsi qu’une grande capacité à être rapidement opérationnels dans leur poste.
- Des formations courtes perçues très favorablement par le grand public, une remise en cause du lien entre la durée des études et l’emploi
- 86% des français expriment une grande considération pour ces formations. D’une manière assez inattendue, ils avouent avoir une meilleure image des diplômes de ces filières que des diplômes universitaires de niveau Bac +4 ou Bac +5 ou même des diplômes d’écoles de commerce et d’ingénieurs. Les Français semblent ici remettre en cause la croyance selon laquelle de longues études conduisent à une meilleure situation et à un plus grand confort professionnel que les études courtes.
- Paradoxalement, s’ils en ont une bonne image, le grand public et les diplômés eux-mêmes, sous-estiment l’image dont ces filières jouissent auprès des recruteurs. L’enjeu pour les filières courtes sera donc d’entreprendre un réel travail d’information pour estomper ce grand décalage entre réalité et mythe et augmenter ainsi une attractivité déjà non négligeable.
- Synonyme de compétence et d’adaptabilité, les filières courtes bénéficient d’une image positive
- Les français (86%), tout comme les recruteurs (95%) et les diplômés de filières courtes (88%), font très largement part de l’image extrêmement positive qu’ils ont de ces formations.
- Une image structurée tout d’abord autour des compétences acquises pendant ces formations : préparation à de nombreux métiers, adaptabilité aux besoins des entreprises, capacité à être opérationnel très rapidement, etc. Ils reconnaissent également largement que les diplômés de ces filières ont plus de facilité à trouver un emploi que ceux des autres filières et que ces profils sont très recherchés par les entreprises, une dimension largement appuyée par les recruteurs eux-mêmes. Seule ombre à ce tableau, s’ils reconnaissent, bien que timidement, que les filières courtes offrent des perspectives intéressantes en termes d’évolution de la rémunération, tous les publics interrogés s’accordent à dire qu’elles ne permettent pas de commencer la vie active avec un bon salaire.
Méthodologie :
Etude réalisée par l'Ifop pour Page Personnel auprès de trois échantillons :
1) Echantillon de 501 Directeurs et Responsables des ressources humaines d’entreprises de plus de 50 salariés du secteur privé. La représentativité a été assurée par la méthode des quotas (secteur d’activité, taille de l’entreprise), après stratification par région. Les interviews ont eu lieu par téléphone sur le lieu de travail des personnes interrogées du 25 août au 4 septembre 2008.
2) Echantillon de 1002 personnes titulaires d’un DUT, BTS, d’une licence professionnelle ou d’un diplôme d’IUP, représentatif des diplômés de filières courtes français âgés de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, type de diplôme) après stratification par région. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing) du 25 août au 1er septembre 2008.
3) Echantillon de 1014 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing) du 25 au 28 août 2008.