Le 1er Décembre, c'était la journée Internationale de lutte contre le Sida. Un moment propice pour les associations et l'organisation mondiale de la santé, pour vérifier l'évolution de l'infection dans le monde et chez les jeunes.
Des comportements à risques.
Les jeunes utilisent de moins en moins le préservatif. 33% des étudiants déclarent ne jamais se protéger lors d'un rapport sexuel. C'est la dure réalité de l'enquête de la SMEREP (régime de sécurité sociale étudiante), publiée à l'occasion de la journée internationale de lutte contre le SIDA. Un chiffre qui augmente de 3 points par rapport à l'année précédente.
Alors qu'un tiers des jeunes ne se protègent jamais, 67% avouent ne pas utiliser le préservatif systématiquement.
Un comportement à risque puisque, rappelons-le, le préservatif, mis à part être un moyen de contraception, est surtout le seul à pouvoir protéger des IST (infections sexuellement transmissibles)..
Des comportements à risque face à une sensibilisation accrue.
Grâce aux campagnes de prévention, les jeunes se disent « bien informés » face aux dangers. Les médias, la famille, Internet sont des acteurs présents et conséquents pour la circulation des informations sur le SIDA. Mais cela n'empêche pas la négligence. La peur de « casser » le moment, la perte du plaisir, la diminution des sensations. Tant de raisons évoquées. Mais ce qui devient évident c'est la « banalisation du SIDA». Renaud Bouthier, directeur d'Avenir Santé, accuse un « phénomène sociétal installé. Il y a moins de rapport d'urgence vis-à-vis de la maladie ».
Le dépistage n'a pas la côte non plus. Alors que différentes manifestations ont lieu dans toute la France (affiches préventives, kiosques de dépistage anonyme et gratuit...), ils ne sont pourtant que 38% des étudiants à le faire lors d'un changement de partenaire.
Nouveauté 2014 : En juillet 2015, les pharmacies mettront en vente des autotests pour dépister le virus du Sida. A la maison, il vous suffit d'une goutte de sang ou de salive pour connaître le résultat en quelques minutes. Un produit sans ordonnance pour une vingtaine d'euros. Certaines associations en distribueront gratuitement. Une raison de plus pour ne pas passer à côté du dépistage.
May Tran
Parce que la santé est ce qu'on a de plus important, il ne faut surtout pas la négliger. Quelques trucs à avoir à l'œil...