Le développement des échanges internationaux fait naître de nouveaux besoins et crée de nouvelles attentes de la part du marché. C’est dans l’objectif de répondre à ces nouvelles exigences, que l’ISARA a pris l’initiative de créer ce nouveau master en France.
L’agriculture et l’agroalimentaire font face à de nouveaux enjeux écologiques, économiques et sociaux, au niveau mondial. Ces nouveaux enjeux sont le résultat de l’augmentation de la population, l’industrialisation et la mondialisation de l’agriculture.
Ces facteurs génèrent de graves risques de dégradation de l’environnement et d’appauvrissement des ressources naturelles. C’est ainsi que le développement d’un modèle agriculture durable représente de nos jours un défi complexe qui requiert un accompagnement spécifique. Il s’agit à la fois d’intégrer l’émergence d’initiatives locales limitant les coûts énergétiques, la valorisation des ressources naturelles, la multifonctionnalité des agroécosystèmes et des exploitations et enfin, le rapprochement des agriculteurs et des consommateurs.
C’est en ce sens que l’agroécologie, permet de concevoir et de manager des agro systèmes durables à partir de l’utilisation des principes et concept issus de l’écologie. L’enjeu est de passer du concept de système de production à celui de système de pilotage d’écosystèmes. L’agroécologie appréhende l’ensemble de la filière de
production, de transformation et de commercialisation afin de garantir une durabilité
économique, environnementale et sociale.
Destinée à des étudiants européens et non européens, l’objectif de cette formation en
Agroécologie est d’offrir aux collectivités, institutions techniques et grandes entreprises internationales des connaissances et des compétences utiles au développement d’une agriculture durable.
En effet, des besoins de cadres qualifiés se font ressentir pour accompagner notamment la préservation de produits de terroir assurant la durabilité des exploitations et la qualité de l’environnement,l’organisation des producteurs et la structuration de filières plus autonomes (faisant appel à la limitation de la consommation des énergies fossiles, au rapprochement des producteurs et des consommateurs, à la révision des modes d’alimentation plus saisonnés)…les producteurs et les entreprises de collecte manquent eux aussi de cadres compétents.
La formation peut également se faire sur 2 ans à l’étranger.
Proposé en partenariat avec l’UMB de Norvège, les Universités de Tuscia, Viterbo et de Turin en Italie, celle d’Uppsala en Suède, l’ESA d’Angers et l’ISARA-Lyon en France, ce master se décline en 2 ans (4 semestres) avec des cours entièrement dispensés en anglais, 30 à 50% du cursus passé sur le terrain et l’obligation pour le jeune d’étudier dans deux pays au moins.
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