La treizième édition du classement QS World University Rankings® des universités, compilé par QS Quacquarelli Symonds, le think-tank spécialisé dans l'enseignement supérieur international,
confirme aujourd'hui que le Massachusetts Institute of Technology est à la première place, la meilleure Université au monde pour la cinquième année consécutive.
L'Ecole Normale Supérieure (ENS) perd du terrain, et chute de dix places à la 33ème.
Cette chute de l'ENS est symptomatique des problèmes auxquels font face les universités Françaises cette année. Le nombre d'établissements Français du top 400 passe de 20 à 17.
L'Université Paul Sabatier Toulouse III (461-470), l'Université Aix-Marseille (maintenant 411-420) et l'Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (maintenant 421-430) sont parmi ceux qui abandonnent.
De plus l'Ecole Polytechnique perd 13 places, et se classe désormais 53e.
La baisse de la performance des universités Françaises est principalement due à leur affaiblissement dans trois des six critères de QS :
Ben Sowter, qui dirige le département Recherche à QS attribue ces baisses à un certain nombre de facteurs:
Monsieur Marc Mézard , Directeur de l'Ecole Normale Supérieure : « L'ENS reste bien placée, au premier rang des institutions universitaires françaises. C'est un motif de satisfaction. Le fait de progresser du 7e au 6e rang mondial pour la performance de notre recherche est également encourageant. Il est toutefois certain qu'il y a des éléments à travailler. La politique française des regroupements constitue l'une des réponses : en ce qui concerne l'ENS, le cadre de PSL nous aidera, une fois pris en compte par les classements, à améliorer l'ensemble de nos indicateurs, en particulier celui du recrutement international ».
Ben Sowter nous dit: « Les classements cette année démontrent que le niveau d'investissement est déterminant pour les progressions tout comme pour les régressions.
Les institutions dans des pays qui investissent fortement dans des secteurs spécifiques progressent, que les dons soient privés ou qu'ils proviennent du secteur public.
D'un autre côté, les nations d'Europe de l'Ouest qui proposent ou font des coupes budgétaires perdent des places face à leurs homologues aux Etats Unis ou en Asie. »
Monsieur Thierry MANDON, Secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche nous dit : «Au moment où le budget 2017 de l'université et de la recherche est marqué par la plus forte progression depuis 10 ans (+ 850 millions) et que de nouveaux financements structurels sont décidés au titre du 3ème programme spécial des investissements d'avenir (près de 6 milliards pour les 10 ans qui viennent), le classement de cette année montre que la France doit poursuivre et amplifier ses efforts : Efforts de simplification et de fluidité de ses règles pour faciliter des recrutements d'universitaires étrangers ; efforts de communication pour faire mieux connaître les modernisations de notre organisation et les moyens nouveaux dont seront dotés nos établissements. Tel est l'objectif du livre blanc de l'université et de la recherche que nous publierons fin 2017. »
Ailleurs, dans le monde, l'Université de Stanford déloge l'Université de Cambridge du top 3. Ceci signifie que les Etats Unis trustent pour la première fois les trois premières places du classement depuis les premiers classements de 2004. La Russie la Chine La Corée du Sud connaissent des améliorations notoires cependant que l'Angleterre l'Allemagne et l'Italie perdent du terrain.
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