Vendredi dernier, le Premier Ministre a annoncé des assouplissements dans l'application de la loi ALUR. L'encadrement des loyers et la Garantie Universelle des Loyers (GUL), les principales mesures de la loi, sont enterrés par le gouvernement sous prétexte d'expérimentation et de restrictions.
L'UNEF dénonce un recul qui se fait au détriment du pouvoir d'achat des étudiants. Alors que le logement représente 55% de leur budget, le gouvernement passe à coté d'une occasion d'enrayer la hausse du coût des études dont les jeunes des catégories populaires sont les premières victimes.
Le choix des inégalités face à la crise du logement
Le gouvernement a également décidé de tripler les exonérations d'impôts aux familles pour la construction de logement individuel à destination de leurs enfants ou petits-enfants.
Une telle décision est injustifiable : le gouvernement subventionne les familles les plus aisées pour construire un logement à leurs enfants, mais abandonne les dispositifs qui devaient protéger l'ensemble des jeunes de la crise du logement.
Le logement est un des principaux facteurs d'inégalités entre les jeunes, qui empêche la prise d'autonomie et l'accès aux études. L'UNEF exige du gouvernement une politique volontariste pour faire reculer ces inégalités : la première étape doit être d'appliquer la loi ALUR !
Le logement étudiant doit être une priorité
L'UNEF exige l'application complète de la loi, à travers des décrets d'application qui prennent en compte les problématiques des 600 000 étudiants logés dans le parc locatif privé :
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