La valorisation de l’emploi étudiant, qui constitue l’un des principaux chevaux de bataille de l’UNI (droite universitaire), figure aujourd’hui au coeur des concertations conduites par le gouvernement avec les représentants de la communauté universitaire sur l’amélioration des conditions de vie étudiante.
Consciente que le travail étudiant constitue à la fois une source d’enrichissement pour l’étudiant et un moyen efficace pour celui-ci de financer une partie de ses études, l’UNI, qui a publié au mois de juin dernier une note sur « l’emploi étudiant », a été à l’origine des nombreuses pistes qui ont été ouvertes ces dernières semaines par le gouvernement afin d’encourager et de valoriser celui-ci.
Hier, lundi 17 septembre 2007, une nouvelle étape a été franchie dans ce sens. En effet, Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Bernard Saint-Girons, directeur de la DGES (Direction Générale de l’Enseignement Supérieur), ont annoncé respectivement la création de 1000 postes de moniteurs pour les doctorants, dont 500 postes de "doctorants-conseil", un nouveau dispositif permettant à des jeunes chercheurs de mener des missions de conseil dans les entreprises, et l’examen d’un projet de décret relatif à la question de l’emploi étudiant, lors de la prochaine réunion du CNESER, le 15 octobre 2007.
L’UNI se réjouit de telles annonces qui illustrent la volonté du gouvernement de franchir un nouveau cap dans la nécessaire valorisation de l’emploi étudiant.
Celles-ci font suite aux textes de loi récemment votés par le Parlement, qui ont abouti à la défiscalisation du travail étudiant et au recrutement sur les campus d’étudiants « pour des activités de tutorat ou de service en bibliothèque », et aux propositions du Conseil d’analyse économique (CAE) qui, dans son rapport sur « Les leviers de la croissance » remis au Premier ministre jeudi 13 septembre, préconise, pour augmenter l’emploi des jeunes, de favoriser le « cumul emploi-études ».
Forte de ces avancées l’UNI compte à présent s’engager sur les campus, comme elle l’a déjà fait depuis plusieurs mois, afin de lever les derniers freins qui empêchent les étudiants de combiner un travail rémunéré avec leurs études, en proposant notamment une organisation adaptée des enseignements (horaires adptés, rythmes…) et une valorisation de l’expérience professionnelle (dispense de stages, validation pédagogique…).
Syndicat étudiant : les organismes à même de réprésenter les intérêts des étudiants. Les identifier, accéder à leur site et à leurs communications !