Depuis sa création, la fédération nationale des Associations Représentatives des Etudiants en sciences Sociales (ARES) met un point d’honneur sur la revalorisation des filières qu’elle représente.
Pour certaines, comme la filière AES, il s’agirait même d’une valorisation, tant son image a souffert par son passé, pourtant pas si lointain.
En effet, du haut de ses 40 années d’existence, la formation AES a traversé un nombre certain de difficultés, que ce soit par la mise en place de la Réforme LMD, ou encore du fait de la concurrence d’autres filières de sciences sociales.
Pour autant, les qualités de la filière, et notamment sa pluridisciplinarité et son ouverture vers le monde de l’entreprise, ne sont pas rares. Aujourd’hui, l’ARES souhaite plus que jamais permettre aux étudiants en AES de jouir d’une formation reconnue à sa juste valeur, et présente donc sa première contribution relative à ce cursus.
La Contribution AES met ainsi en avant les difficultés majeures rencontrées par la filière, et propose des solutions réalistes, permettant de répondre aux besoins.
Après une étude approfondie de la formation, 6 axes de réflexion sont apparus, 6 axes sur lesquels l’ARES, et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche devraient travailler, conjointement :
1. Une harmonisation nationale partielle des maquettes afin de garantir une meilleurevisibilité
2. Une formation qui se doit d’être professionnalisante
3. La mise en place de certifications pertinentes et compréhensibles par le milieu professionnel
4. Le développement des Master AES
5. Améliorer la visibilité de la filière auprès des néo-bacheliers
6. Améliorer la visibilité de la filière auprès des professionnels