Depuis plusieurs semaines un groupe de travail chargé de réfléchir à l'évolution des frais d'inscription à Paris-Dauphine a été mis en place.
C'est dans ce cadre qu'un projet de ventilation des droits de scolarité en fonction des revenus des parents a été esquissé suivant un barème inspiré de celui utilisé par le CNOUS pour l'attribution des bourses.
Pour l'UNI (droite universitaire), dont les élus siègent dans le groupe de travail, l'éventuelle augmentation des frais d'inscription devra obligatoirement se faire dans un cadre respectant le principe d'égalité des chances et permettre à l'établissement d'améliorer significativement les conditions de vie et de travail des étudiants (rénovation et agrandissement des locaux, amélioration des équipements numériques, aides à la mobilité internationale…)
L'UNI considère toutefois qu'il incombe à Paris-Dauphine de ne pas faire supporter le poids de cet effort financier aux seuls étudiants et d'user, à cet effet, de son statut de " grand établissement " afin de rechercher toute source de financement différenciée et extérieure au financement public qui représente aujourd'hui 85% de son budget annuel.
Enfin, l'UNI se montrera particulièrement vigilante sur les modalités d'une éventuelle hausse des frais de scolarité afin que les étudiants des classes moyennes ne soient pas pénalisés. C'est d'ailleurs ce qu'elle rappellera, à travers ses élus, le 25 févier prochain lors du conseil d'administration qui sera amené à se prononcer sur la réforme des droits d'inscription.
Alors que certains syndicats étudiants tentent d'instrumentaliser le projet mené par Paris-Dauphine pour créer une polémique sur une éventuelle augmentation des frais de scolarité dans l'ensemble des universités. L'UNI dénonce ce mensonge et rappelle que ce qui envisageable à Dauphine en raison de son statut particulier, est impossible dans le reste des universités, où les droits de scolarité restent fixés, chaque année, par un arrêté ministériel.