La politique de sélection sociale à l'université s'accentue en cette rentrée universitaire. Valérie Pécresse a annoncé en grande pompe la mise en place d'un nouveau prêt étudiant censé résoudre les problèmes de la précarité étudiante. Ce prêt étudiant, d'un montant maximum de 15.000 €, est sans condition ni caution personnelle. La ministre de l'enseignement supérieur a signé aujourd'hui une convention avec l'organisme Oséo qui gère la garantie du prêt pour le compte de l'Etat. Par ailleurs, deux banques ont donné leur accord pour proposer ce prêt : Cétélem et la Banque Populaire.
Après une augmentation du coût de la vie de l'ordre de 6% pour les étudiants, le ministère provoque les étudiants avec cette nouvelle mesure scandaleuse. Elle incite les étudiants à s'endetter et tente de masquer difficilement les dernières attaques sur le système de bourses. En effet, nombreux sont les étudiants qui ont perdu des échelons ou la totalité de leurs bourses cette année.
La Fédération Syndicale Etudiante condamne la sélection sociale à l'université orchestrée par le ministère.
La Fédération Syndicale Etudiante revendique la gestion de l'aide sociale par et pour les étudiants et les travailleurs. C'est ce que nous appelons la « Garantie Sociale Etudiante ». Il s'agit de garantir le droit à l'enseignement supérieur sans aider tous les étudiants de manière uniforme, mais de le faire selon leurs besoins.
Tout savoir sur un prêt étudiant : formalités, coût et montant.