En France comme dans une cinquantaine de pays, s’ouvrent les sélections du Red Bull BC One, le championnat de danse hip-hop le plus couru de la planète. Le 15 juin, à Paris, les meilleurs danseurs de l’Hexagone s’affronteront dans l’espoir de représenter la France en finale.
Parmi les compétitions de danse hip-hop, le Red Bull BC One occupe une place à part. Créé en 2004, ce championnat qui rassemble chaque année les meilleurs danseurs de la planète est devenu le plus couru du circuit. Réputé pour l’excellence de ses participants, leur condition physique et leur technicité, mais aussi l’exigence de son jury, il est tout simplement l’ultime podium de breakdance international ; la compétition à laquelle tous les B-Boys rêvent de participer.
Mais la route est longue : avant la finale, qui aura lieu en novembre en Corée du Sud, les danseurs devront remporter les sélections françaises, puis européennes. C’est dans ce cadre que les meilleurs B-Boys de l’Hexagone se défieront à Paris le 15 juin. Avec, dans le viseur, le titre de champion du monde
L’affaire n’est pas gagnée d’avance, même pour les plus réputés : à la table des juges qui départageront les 16 concurrents, siègent les champions incontestés du b-boying mondial. Des danseurs expérimentés dont certains ont déjà fait leurs preuves sur le cypher du Red Bull BC One : Parmi eux, Mounir, vainqueur des sélections françaises puis européennes en 2012, avant d’arracher le titre mondial en finale et Junior, l’un de ses challengers.
Face à ce jury haut de gamme, un seul credo : rivaliser d’inventivité, redoubler d’originalité et marquer la différence. Car, comme l’explique le Français Lilou, seul danseur au monde à avoir remporté la finale du Red Bull BC One à deux reprises (2005 et 2009), « le Red Bull BC One, c’est une question de technique et d’endurance physique, mais c’est surtout une question de style. Il faut jouer avec la musique, surprendre ton adversaire et surprendre le jury en même temps ».
Chacun à sa manière, chacun dans son style, les meilleurs danseurs français se préparent déjà depuis des mois. Ce qui n’est pas une mince affaire : un entrainement à toute épreuve, un mental d’acier et une véritable condition d’athlète sont les atouts requis dans ce championnat. Une fois au centre du cercle, les danseurs n’auront plus droit à l’erreur : ne négliger aucun détail, ne faire qu’un avec la musique, surprendre son adversaire et mener le combat à son terme, voilà de quoi il est question ici. A n’en pas douter, c’est un battle d’exception qui se jouera à Paris.
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