Bettina Kee, alias ORNETTE, s'est mise au piano à 3 ans parce qu'elle aimait quand « le tonnerre gronde » (les graves) et « la pluie tombe » (les aigus )... Depuis, elle a collaboré avec Arthur H et Alain Bashung avant d'être vivement remarquée en première partie de Yael Naïm et de Coeur de pirate l'automne dernier à Paris. Sa pop, sombre, tout en soul et en groove, paraîtra en septembre sur un premier CD. Une révélation à la sensibilité à fleur de peau.
Si on lui avait dit qu'un jour, elle sortirait un album en tant que chanteuse, Ornette n'y aurait pas cru. La voix d'Ornette est pourtant un bijou précieux. Aujourd'hui, son premier album, Crazy, petite merveille de pop chaleureuse et sophistiquée, lui permet enfin de briller. Après avoir fait ses armes derrière les claviers d'Alain Bashung, de Peter Von Poehl ou d'Arthur H, et fait partie du trio MOP, Ornette se met à écrire ses premiers morceaux en solo. Pari réussi : Crazy est un disque solaire et aérien, où tout est question d'équilibre : des refrains qui accrochent le cerveau, du groove qui fait bouger les hanches, et des mélodies ciselées qui vont droit au cœur.
Remarquée en première partie de Yael Naïm à Jazz à la Villette en septembre 2009, elle a confirmé son aisance et sa capacité à kidnapper le public à la Cigale en octobre en première partie de Cœur de Pirate. Des Nuits de Fourvière au Festival International de Jazz de Montréal cette année, Ornette multiplie les cascades sans filet: reprises toujours différentes, invités divers et variés (de Arthur H à un orchestre de cuivres). "Quand je suis sur scène, c'est comme si je faisais une impro tous les soirs. Chanter me procure le même plaisir, instinctif et immédiat".
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