Découvrir Krystle Warren pour la 1ere fois est une expérience saisissante pour la plupart d'entre nous. La puissance naturelle et l'émotion intense qui se dégagent de son interprétation laissent rarement insensible. Sa folk music mâtinée de soul (ses premiers modèles avaient pour nom Stevie Wonder et Bill Withers), de jazz (elle admire Nina Simone et Betty Carter) et de country (Willie Nelson compte beaucoup pour elle) séduit instantanément par sa modernité, et «Circles», son premier album, est addictif.
C'est une jeune américaine amoureuse de Paris et de ses cafés, une chanteuse sensuelle et mystérieuse qui rêve des «Parapluies de Cherbourg» et chante à l'occasion quelques standards français pendant ses concerts - lors de sa première visite en France, elle a composé une touchante ode chantée en anglais et en français, An American in Paris (extraite du EP «The Up Series» paru en novembre 2008).
Krystle a appris à chanter dans la chorale de son église, mais comprend vite que son apprentissage de la musique passera par des voies plus personnelles. Autodidacte accomplie, sa première révélation musicale a lieu devant un poste de télévision. Elle découvre les Beatles sur ABC, et c'est comme une évidence : elle a 13 ans, et elle fera de la musique ! À l'image des Fab' Four, elle devient à son tour auteur, compositeur et interprète. Peu à peu, elle se fait un nom sur la scène underground de sa ville natale, Kansas City (Missouri), où elle se lie d'amitié avec des artistes d'avant-garde, des peintres, des poètes de rue et des chanteurs, qui la poussent à persévérer dans la musique. « J'ai rencontré des gens extraordinaires à Kansas City, des musiciens et compositeurs qui essayaient vraiment d'innover. J'ai commencé à me produire dans des petits clubs lorsque j'avais 20 ans, c'était très formateur. » Krystle ressent très vite le besoin de se nourrir d'autres influences, et quitte Kansas City : « J'aurais pu partir n'importe où, Austin, San Francisco, ça n'avait pas beaucoup d'importance pour moi. J'avais juste envie de découvrir de nouveaux horizons, et c'est comme ça que je me suis retrouvée à New York. »
Et l'histoire s'accélère : elle forme un nouveau groupe, The Faculty, avec lequel elle enregistre rapidement plusieurs chansons au fameux Electric Lady Studio, sous l'égide du producteur Russell Elevado, connu pour son travail avec D'Angelo, Alicia Keys et Keziah Jones. « «Circles» s'est construit au gré des séances d'enregistremenst. Je n'avais pas d'idées arrêtées avant d'entrer en studio. C'est seulement plus tard, en écoutant toutes les chansons, que j'ai réalisé que chacune d'entre elle formait un cercle à l'intérieur du cercle. » Peu de temps après, Keziah Jones, passé saluer son ami Russell Elevado au studio Electric Lady, fait la connaissance de cette singer songwriter et tombe immédiatement sous le charme. Quelque temps après, Krystle Warren est signée par Emmanuel de Buretel et rejoint la famille Because Music. Le cercle des fans de «Circles» n'a pas fini de s'agrandir, jugez en par vous-même.
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