Un pavillon bien ordinaire d'un quartier banal d'une ville classique. Ici vivent les Rippenblatt. Le Docteur, sa femme et son fils. Trois poissons qui font des bulles dans le même bocal mais ne se connaissent pas. Puis un jour, semblant crever le ciel et venant de nulle part, surgit un aigle blanc… et leurs destins basculent. De la calme banlieue parisienne aux ruelles de Caracas en passant par Pigalle, Papeete et le bois de Vincennes, ils partent à la découverte de cet univers étrange que les gens normaux appellent le monde...
Les personnages et les animaux de ce roman sont tous imaginaires, enfin je crois.
Le Docteur Rippenblatt habite dans un calme pavillon de Nogent-sur-Marne (banlieue parisienne) avec sa femme et son fils. Il a de jolies cravates, des chemises blanches bien propres et se porte plutôt bien jusqu'au jour où, au cours d'une conversation, il réalise qu'il n'a pas de prénom. "C'est drôle comme on peut se satisfaire de l'anonymat aussi longtemps qu'on ne s'en rend pas compte. On a une auto qui fait vroum, un téléphone qui fait dring, un rasoir qui fait bzzz et on est heureux. Puis tout à coup on réalise qu'il y a quelque chose que d'autres ont et que nous n'avons pas… et là on se met à en avoir besoin. Un besoin impérieux, irrépressible, évident, absolu." (Chapitre 3) Le Docteur se lance alors dans une quête prénominale où se mélangent mysticisme, hamburgers et points d'interrogation.
Epouse du Docteur, Rita est une aventurière coincée dans une vie monotone. Coiffeuse dans un salon de Nogent-sur-marne et lectrice assidue de romans policiers, elle garde au fond du coeur l'espoir qu'il finira bien par se passer quelque chose d'incroyable dans sa vie. Elle ne sait plus très bien comment elle en est arrivée là, clope au bec, bague au doigt. "Elle avait vingt et un ans quand elle lui a dit oui. On n'est pas sérieux quand on a cet âge-là : on passe sa vie à se coucher tard, on fait des choses étranges avec des gens bizarres, pire encore on suit ses rêves. Un beau soir foin des bocks et de la limonade on dit « Je t'aimerai toujours » à des inconnus sympathiques.
Elle aimait particulièrement les boucles de ses cheveux. Ça peut paraître absurde mais pour la défense de Rita force est d'admettre que les courbes capillaires de l'étudiant en médecine étaient tout à fait admirables. Avec ses mèches mi-longues douces et frisées on l'aurait aisément pris pour une peluche. Rita l'adorait, le trouvait attendrissant et tellement mignon. Puis le nounours est devenu docteur, il s'est mis à porter des cravates, il s'est fait couper les cheveux très courts et a commencé à boire du café. « Ourson » est devenu « Monsieur Ourson », conducteur en chef du train-train de leur petite vie. Elle s'est mise à devenir une madame Rippenblatt du 28 bis rue des Hameaux, avec son rouge à lèvres « éclat de femme » visible à trois kilomètres à la ronde et son élégant mégot noirci entre les doigts." (Chapitre 18) Puis un jour, alors qu'elle lit un polar sur le canapé du salon, sa vie bascule.
Fils de Rita et du Docteur, Chouki est un garçon de huit ans dont le meilleur ami est une coquille d'escargot... vide. Enfant prodige un peu démiurge sur les bords, il chérit un rêve: quand il sera grand, il sera inventeur de blagues. Seulement la maîtresse et le directeur de l'école ne voient pas son exhubérance d'un très bon oeil. Ayant poussé un cri en classe suite à une overdose de grammaire, Chouki est envoyé - pour son bien - dans un asile pour mineurs.
Et quelques autres:
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