Humblot-Grant Alexander, conseil en recherche de dirigeants, de
managers et d'experts et Best Admission, expert en orientation en études supérieures,
publient les résultats d'une enquête sur la cote des formations supérieures vue par les
entreprises. En Avril 2008, 118 entreprises se sont exprimées au travers de quatre
thématiques : les diplômes, les filières, le salaire et les modes de recrutement.
L'étude met en valeur un marché de l'emploi favorable aux jeunes diplômés, qui devrait
perdurer dans les années à venir pour palier à l'évolution de la pyramide des âges ainsi
qu'aux besoins opérationnels des entreprises.
Diplômes : le niveau Bac +4/5 a la côte
Plus de la moitié des professionnels interrogés (54,8%) indique que le niveau Bac+4/5 est
le diplôme le plus représenté au sein de leur entreprise. Avec la réforme LMD
1
,
le Bac+5 devient la norme et, aujourd'hui, le format Mastère spécialisé permet de mettre
sur le marché des profils dotés d'une double compétence. Le Bac+2, qui n'existe plus
vraiment, rencontre encore un avis favorable, sans doute pour des postes moindres. Le
Bac+8 est par ailleurs très peu demandé, si ce n'est dans les secteurs de la recherche ou
du médical.
79% des personnes interrogées jugent satisfaisante la valeur des diplômes français par
rapport aux diplômes internationaux. Cette tendance positive reflète les efforts entrepris par
les écoles pour s'adapter aux attentes des entreprises grâce à l'implication de
professionnels comme intervenants, mais également grâce aux stages (et plus récemment
aux années de césure) qui revêtent une importance primordiale (cf partie salaires).
Par ailleurs, 53% des entreprises estiment que les diplômes émanant de la filière « école
de commerce » donnent prioritairement accès à l'emploi, suivis à 32% par les écoles
d'ingénieurs, puis l'université (23%), à égalité avec les BTS/IUT (22%).
L'analyse d'un expert finance d'Humblot-Grant Alexander :
Les jeunes diplômés ont au moins un Bac +4/5, voire un MBA. On remarque que les
formations financières sont de plus en plus pointues (type Master 2 Gestion Actifs /
Gestion patrimoniale).
Depuis une dizaine d'années, on observe beaucoup de jeunes diplômes titulaires d'un
double cursus : école de commerce et d'ingénieurs. Ces formations plus complètes
permettent de se diriger vers les activités financières de marché et la gestion de compte
de tiers.
A l'international, dans le monde financier, les diplômes français sont appréciés et
reconnus. Les entreprises françaises se heurtent à la concurrence des entreprises
étrangères qui proposent souvent aux jeunes diplômes des postes à l'international.
Salaires : en légère évolution
Pour les Bac +2/3, 90% des entreprises proposent une rémunération comprise entre
20/30 K€. Pour les Bac+4/5, près de 72% des entreprises échelonnent les salaires
entre 31/40 K€. Malgré une relative stabilité des salaires pour les jeunes diplômés ces
dernières années, on note toutefois une tendance à l'amélioration du fait d'une certaine
pénurie de candidats.
Les stages constituent l'un des principaux critères rentrant en ligne de compte pour la
définition de la rémunération, d'où l'opportunité représentée par les années de césure, les
formats d'alternance ou d'apprentissage. Par ailleurs, la pratique d'une langue étrangère,
et particulièrement la maîtrise de l'anglais, constitue le second critère rentrant en ligne de
compte dans la définition du salaire.
Recrutement : une préférence pour le contact direct
Les entreprises disent multiplier les actions pour repérer des profils de jeunes
diplômés.
Elles utilisent de façon assez homogène les moyens de contacts directs avec les
étudiants par le biais de salons, de forums écoles et la cooptation. Elles consolident leur
approche corporate avec les sites d'entreprises, les annonces dans la presse et, dans une
moindre mesure, les joboard. Une minorité (moins de 3%) innovent avec des approches
plus pointues comme les blogs et les business games.
Les entreprises qui ont participé à l’enquête
Sur les 118 entreprises qui ont répondu à l’enquête, la majeure partie :
est basée en Ile de France (et 1/3 en province),
provient des secteurs de l’Industrie, du commerce/marketing, de la banque et des
services,
possèdent plus de 3 000 salariés (et 25% d’entres-elles ont entre 100 et 500 salariés).
A propos de Humblot-Grant Alexander :
Créé il y a vingt ans Humblot-Grant Alexander s’impose aujourd’hui, avec soixante collaborateurs, comme un des
tous premiers cabinets de conseil, d'origine française, en recherche de dirigeants, de managers et d'experts en
France et en Europe.
Humblot-Grant Alexander, qui intervient dans les secteurs de la finance, de l’industrie, des services, des hautes
technologies et de l’informatique, propose, depuis 2008, deux marques offrant des services complémentaires :
Grant Alexander executive search (recherche par approche directe de cadres dirigeants) et Humblot conseil en
recrutement (recrutement de cadres «middle management»). François Humblot, (56 ans), fondateur et PDG du
cabinet, cumule trente années d’expérience dans la profession. Il a été fondateur et Président du Syndicat du
Conseil en Recrutement/SYNTEC (1996 à 2000), dont il est toujours Administrateur. C’est sous son mandat
qu’est née la norme qualité AFAQ/AFNOR Conseil en Recrutement.
Humblot-Grant Alexander est adossé depuis fin 2003 au Groupe BPI, leader européen du conseil RH qui détient
45% de son capital.
A propos de Best Admission :
Crée en 2002, BestAdmission est l’expert en orientation et admission des étudiants et salariés en études
supérieures.
Guillaume Verney-Carron (37 ans), directeur et fondateur a été auparavant pendant 5 ans Responsable des
Ressources Humaines de différentes entreprises. Depuis plus de 10 ans, il anime des interventions auprès des
jeunes diplômés afin de les accompagner à l’intégration professionnelle. Il travaille pour différentes Ecoles de
commerce, d’ingénieur et Université à Paris en en Province.
C’est fort de cette double culture Entreprise et Organisme de Formation, qu’il a fondé Best Admission, afin de
guider avec son équipe plus de 200 étudiants et cadres par an dans leur orientation.