Dans le numéro du 26 mai, la rédaction de l’Usine Nouvelle révèle en exclusivité les résultats de l’enquête Hewitt* sur les salaires des jeunes ingénieurs diplômés. Si le constat est à l’optimisme, au vu d’un léger regain de souplesse en termes de salaires et une recherche de jeunes cerveaux plus active de la part des entreprises, la patience est de mise car l’augmentation salariale à laquelle elles consentent, reste encore très discrète avec une rémunération globale annuelle qui varie entre 33 150 et 38 800 euros en fonction de la formation, tandis qu’en 2004, la fourchette de salaire se situait entre 32 591 et 36 728 euros.
Un indicateur de référence pour les jeunes diplômés mais aussi les entreprises
Avec cette enquête, l’Usine Nouvelle présente un panorama utile pou les étudiants –ingénieurs mais aussi les entreprises :
· Cette enquête permet aux jeunes diplômés des écoles d’ingénieurs et des écoles de commerce, mais aussi aux titulaires d’un BTS-DUT, de cerner plus précisément les rémunérations pratiquées en fonction du niveau des écoles, de l’expérience des candidats et du secteur d’activités des employeurs.
· Pour les entreprises, cette étude leur offre l’occasion de mieux connaître leur position en termes de politique salariale à l’égard des jeunes, afin de l’affiner si nécessaire.
Pas de surenchère des salaires, mais des signes qui ne trompent pas :
· Pour anticiper la reprise du marché de l’emploi et faire face à l’inévitable renouvellement des générations, certaines entreprises re-commencent à mettre en place des viviers de jeunes ingénieurs, ce qui ne se pratiquait plus guère ces dernières années.
· Les entreprises assouplissent également leurs politiques de rémunérations et les adaptent aux profils des jeunes diplômés. Logiquement, c’est celui qui a pratiqué une année de stage en entreprise, dès l’entrée en entreprise voit sa rémunération atteindre les 40 000 euros, soit en moyenne 15 % de plus que la rémunération moyenne.
· Toutefois, comme le constate la rédaction de l’Usine Nouvelle, le redémarrage restant encore modéré, la pression sur les rémunérations reste extrêmement faible en général. Cette tendance vaut pour tous les secteurs, y compris l’automobile, l’aéronautique ou les télécommunications, qui ont repris cependant activement leurs recrutements.
Emploi et étudiant : marché , chiffres clés et tendances