La Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI) vient d’adopter ses nouveaux statuts, vendredi 1er Février, lors de son assemblée générale. En vertu de l’article 36 de la loi LRU elle se constitue en association reconnue d’utilité publique. La CDEFI n’est désormais plus présidée par le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et va pouvoir jouer librement son rôle d’instance représentative et consultative.
Ce changement de statut est d’autant plus pertinent que, depuis 2006, la CDEFI n’a plus vocation à représenter uniquement les écoles d’ingénieurs sous tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur, mais l’ensemble des écoles habilitées par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieur), sans distinction de tutelles ni de statuts.
L’accession à la personnalité morale va de pair avec un renforcement des missions de la CDEFI. Dorénavant, elle représente les intérêts communs des écoles d’ingénieurs auprès de l’Etat, de l’Union européenne et de toutes les instances internationales compétentes en matière d’enseignement supérieur. Dans un contexte de concurrence mondiale accrue, la CDEFI est ainsi en mesure d’aider les écoles d’ingénieurs à accroître leur compétitivité et leur lisibilité.
Sur un plan pratique, le changement de statut de la CDEFI va lui permettre de participer à différentes instances et conseils d’administration ou encore de siéger dans des fondations. La structure de la CDEFI ne sera pas modifiée : un bureau composé de 4 membres (un président et trois vices présidents) et une commission permanente de 20 directeurs d’écoles, dont les 4 membres du bureau.
À propos de la CDEFI
La Loi LRU du 10 août 2007 prévoit, dans son chapitre III, qu’il existe en France deux conférences représentatives et consultatives en matière d’enseignement supérieur et de recherche: la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI) et la Conférence des Présidents d’Universités (CPU).
Avec cette disposition, la France a décidé de mettre en valeur à l’échelle internationale un secteur fort et historique de son dispositif d’enseignement supérieur et de recherche : ses écoles d’ingénieurs. La Loi, confirme par ailleurs, les termes du décret du 11 avril 2006 (article 36) qui a ouvert la CDEFI à l’ensemble des écoles habilitées à délivrer le titre d’ingénieur diplômé.
Fondée en 1976, la CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs) réunit l'ensemble de Directeurs des établissements ou composantes d'établissement, publics ou privés, habilités par la Commission des Titres d'ingénieur (CTI) à délivrer le titre d’ingénieur diplômé.
Elle a pour principale mission d'étudier tous sujets relatifs au métier et à la formation des ingénieurs, ainsi qu'au développement de la recherche et à la valorisation de celle-ci. Elle a de plus, vocation à promouvoir l’Ingénieur de l'Ecole française, dans le monde comme en France. Ainsi, la dimension internationale est au cœur de ses préoccupations, notamment dans l'espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche.