L'Institut des Métiers de la Musique

une école pour s'adapter aux (dures) réalités du terrain

Publié le 11 mai 2007

-20%, -30%, -40% et même -50% en valeur, selon les territoires, pour l’industrie du disque, durant ces dernières années.

Pourtant, jamais la musique n’a été autant diffusée. Elle est partout. Certes, les chiffres négatifs du disque sont une réalité mais ces données ne sont pas les uniques baromètres de la consommation de musique.

Qu’elle soit enregistrée ou interprétée sur scène, communiquée en direct ou en différé, sur baladeur, via un téléphone mobile, disponible en magasin et/ou sur internet, avec ou sans images, pas un seul individu ne peut l’ignorer.

En fait, la musique est grandement consommée mais ceux qui la font et la transmettent n’arrivent pas facilement à se faire payer. Il s’agit ni plus ni moins d’une situation récurrente. A chaque nouveau support, de nouveaux acteurs, à chaque nouvelle technologie… des gagnants et des perdants.

Dans les secteurs de l’audiovisuel, de l’informatique et du divertissement, nous sommes particulièrement attentifs au contenu musical. Grâce à sa puissance émotionnelle, la création accompagne l'évolution de toute chose, améliore l'image de nombreuses marques et confère une valeur symbolique à tout ce qu'elle effleure : aux instants vécus tout comme à ceux dont on a simplement rêvé, aux sorties nocturnes tout comme aux parties de jeux vidéos.

Partout, elle est vraiment partout !

Paradoxalement, seuls quelques "privilégiés" réussissent à en tirer profit. Il est vrai que les multiples possibilités d’exploitation, les complexités juridiques ou encore les nombreux intérêts divergents sont des réalités quasi journalières qui caractérisent le commerce de la création. Pour les professionnels de la culture, des loisirs et du divertissement et ainsi que pour tous ceux qui utilisent la création, les risques sont quotidiens et, trop souvent, les gains sont temporaires et incertains.

Dans ce contexte difficile, nous distinguons maintenant deux grandes tendances : d’une part, les «industriels » se regroupent, fusionnent ou centralisent dans le but de maintenir et d'accroître leur profitabilité; d’autre part, les «artisans» s'engagent sur les chemins de l'autonomie, la fleur au fusil et les dents bien aiguisées. Bien évidemment, ces acteurs se côtoient, vivent, provoquent ou subissent de grandes mutations. De nouveaux modèles s’imaginent, de nouvelles formes d'entreprises apparaissent, originales et souvent plus internationales que par le passé.

Plus que jamais, la création, véritable matière première qui ne s'épuise pas, est offerte à tous. Toutefois, son extraction, sa transformation et surtout son exploitation ne s'improvisent pas. Des hommes, des emplois, des pensées et des statuts en sont les enjeux.

L’Institut des Métiers de la Musique a été créé à Paris en 1999 et accueillera également de premiers étudiants, à Montréal, dès janvier 2008. Il propose un cursus complet, sur deux années, destiné aux personnes qui souhaitent travailler dans les secteurs du Spectacle, de l'Audiovisuel, de l'Informatique, des Loisirs et du Divertissement associés à la Musique. Le programme conçu par des professionnels est adapté aux évolutions technologiques et aux pratiques sectorielles. Ouvert à un grand maximum de 20 personnes par session, il offre une vue panoramique sur les Métiers de la Musique (manager, producteur, éditeur, distributeur, tourneur…) et sur l'exploitation de la musique (du spectacle au téléchargement en passant par le phonogramme ou le jeu vidéo).

Dans le cadre de leur cursus, les étudiants ont l’opportunité de confronter les connaissances théoriques qu’ils acquièrent en cours de formation avec la réalité du terrain.

Cette confrontation a lieu notamment au sein du label Juste Une Trace. Ce label est atypique puisqu ‘il s’agit précisément d’un label-école.

Les étudiants participent activement à l’ensemble des étapes de la vie d’une production.

Ils sont amenés à négocier les contrats avec les artistes, à assister aux phases d’enregistrement en studio, au mixage et au mastering. Ils sont également impliqués dans le marketing du produit et le déroulement des phases de promotion et de commercialisation. Le label-école Juste Une Trace fournit aux étudiants une expérience professionnelle concrète et réaliste.

Sur ce même modèle, une « entreprise de spectacle – école », en cours de constitution, donnera une nouvelle dimension aux interventions, tout au long du cursus, de nombreux professionnels tels que Alain Lahana, Fabrice Prouff ou encore Philippe Chapelon .

Prochaines sessions : octobre 2007 et février 2008 pour Paris (5620,00 € par participant), janvier 2008 pour Montréal (8500 $CAN par participant)

Le programme complet, la liste des intervenants professionnels, informations pratiques (financement…) et le dossier de candidature sont disponibles sur www.amoc.fr ou sur simple demande à mail@amoc.fr

« i2m – l’Institut des Métiers de la Musique » est une marque déposée par AMOC.

La société AMOC a été créée par Paul Bessone le 21 Juin 1995 à Paris.


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