Les premiers essais publics du fauteuil roulant intelligent ont eu lieu le 7 novembre 2013 en présence de la presse et de plusieurs associations d’aide à la personne.
Cette présentation à un public cible est la dernière étape de création de ce module avant sa possible commercialisation.
Le fauteuil roulant intelligent est un fauteuil équipé d’un dispositif d’aide à la conduite et d’une interface homme-machine permettant la conduite du fauteuil sans utilisation des mains.
Ces dispositifs s’adaptent à la plupart des fauteuils roulants électriques.
Développé dans le cadre du programme européen Sysiass (Système intelligent et autonome d’aide aux soins de santé), soutenu financièrement par le programme Interreg IVA 2 Mers, ce projet rassemble des équipes de chercheurs de l’ISEN Lille (Institut Supérieur de l’Electronique et du Numérique), de l’École Centrale de Lille, des universités anglaises de l’Essex et du Kent ainsi que les hôpitaux du Kent à Canterbury et Saint Philibert à Lomme appartenant à l’Université Catholique de Lille.
Il s’inscrit dans un contexte où la prise en compte du handicap constitue une priorité sociétale et conditionne l’évolution de la qualité de vie de millions de personnes et de leurs familles à travers le monde.
Une application utile pour la société
Préserver l’autonomie des personnes âgées, malades ou en situation de handicap, est un enjeu majeur de nos sociétés actuelles.
En raison de l’importance croissante de ces questions liées au maintien de l’autonomie, l’ISEN, leader du projet, a décidé de s’investir fortement dans ces thématiques en créant une plate-forme de recherche sur les aides technologiques pour le handicap dans lequel s’intègre le projet Sysiass.
Vers une meilleure qualité de vie
Offrir aux personnes atteintes d’un handicap moteur une aide technique évolutive et adaptable à tous types de fauteuils pour leur meilleure intégration dans la société : tel est l’enjeu de ces dispositifs novateurs.
Cependant, le fauteuil roulant intelligent ne s’adresse pas seulement aux personnes handicapées, mais aussi aux professionnels de la santé, aux médecins de rééducation, aux ergothérapeutes, aux personnels travaillant dans des centres de rééducation et dans les hôpitaux.
Trois objectifs majeurs
Les différentes équipes de chercheurs ont réussi à atteindre en à peine 3 ans tous les objectifs du projet et ainsi proposer un appareil innovant sur le marché de l’aide au handicap.
Une équipe pluridisciplinaire
Pour Annemarie Kokosy, manager du projet SYSIASS, pas de doute :
« un tel projet n’aurait pas pu voir le jour sans une synergie de compétences et d’expertises de plusieurs scientifiques, médecins et utilisateurs. Tout le monde y a mis de son temps, de ses compétences, de son humanité et de sa générosité, en effet tous les collaborateurs offrent gratuitement leur service au profit du projet. Et c’est d’ailleurs ce dévouement qui donne la force à ce projet ».
L’équipe de chercheurs de l’ISEN, porteuse du projet, et de l’Ecole Centrale de Lille, ont collaboré à la conception, l’implémentation et les tests, en étroite collaboration avec les équipes médicales, des modules d’aide à la conduite du fauteuil roulant électrique.
De leur côté, le groupe Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille et l’Hôpital de Canterbury (Esat Kent Hospitals) se sont occupés, en collaboration avec les équipes techniques, à définir les scenarii de tests des modules développés et écrire le dossier de protocole des tests cliniques.
Les chercheurs de l'Université d'Essex ont travaillé en étroite collaboration avec une école spécialisée pour enfants handicapés pour tester et mettre au point une nouvelle interface homme-machine.
Enfin, l'Université du Kent a conçu de nouvelles méthodes de cryptage de données garantissant une transmission sécurisée de l’information entre le fauteuil et les systèmes informatiques extérieurs (par exemple le dossier du patient dans un environnement hospitalier).
La Mission d’Insertion de Thales et la Fondation Norbert Segard participent également au financement de la réalisation du prototype.
Le budget de ce projet est évalué à 2 466 400€.
Prochaines étapes
En 2014, débuteront les derniers tests cliniques du module d’aide à la conduite en mode semi-autonome à l’Hôpital de Canterbury (EKHUFT) et en France au GHICL et dans le réseau de collaborateurs du projet, puis les tests des IHM avec les utilisateurs.
Ces tests se clôtureront le 17 juin 2014 par une Conférence de bilan du projet SYSIASS à Lille.
Déjà des premiers contacts entre des industriels du milieu du handicap et l’équipe du projet SYSIASS ont eu lieu pour une potentielle commercialisation à la fin des essais.
Module d’aide à la conduite pour un fauteuil roulant électrique
Objectifs : Le couple utilisateur-fauteuil garde un niveau d’autonomie constant
Fonctionnalités
Fiche technique
Ce module peut s’adapter actuellement sur tout fauteuil roulant électrique doté d’une électronique fournie par DynamicSystem.
Modes de fonctionnement
Caractéristiques : module évolutif
Projet SYSIASS
Le projet SYSIASS (SYStème Intelligent et Autonome d’aide aux Soins de Santé), soutenu financièrement par le programme Interreg IVA 2 Mers, rassemble des équipes de chercheurs de l’ISEN Lille (Institut Supérieur de l’Electronique et du Numérique), de l’École Centrale de Lille, des universités anglaises de l’Essex et du Kent ainsi que les hôpitaux du Kent à Canterbury et Saint Philibert à Lomme appartenant à l’Université Catholique de Lille.
Comment réconcilier Handicap et Indépendance ?
Voici la question majeure à laquelle le projet SYSIASS cherche à répondre en développant de nouvelles technologies et en les mettant au service des patients et des professionnels de la santé de nos régions et des utilisateurs.
En effet préserver l’autonomie des personnes âgées et handicapées est un enjeu majeur de nos sociétés actuelles.
En Europe, avec le vieillissement progressif de la population, la politique de soutien des personnes âgées est de plus en plus fondée sur l’hypothèse que les soins doivent être fournis de façon efficace pour l’utilisateur là où il est basé.
En outre, une attention particulière est consacrée aux personnes handicapées pour leur meilleure intégration dans la société.
Les progrès technologies proposés au sein de SYSIASS se matérialiseront pour l’utilisateur et pour les personnels de soins de santé afin de leur permettre de transporter aisément des utilisateurs vers des lieux souhaités, au sein d’une clinique ou d’un environnement domestique.
De plus, un tel système doit être capable de communiquer avec le monde extérieur, de s’adapter aux besoins spécifiques de l’utilisateur et de tout handicap particulier que celui-ci peut avoir et de faciliter l’accès aux données médicales pour les professionnels de la santé.
Pour mener ce travail, l’ISEN et ses partenaires, l’université du Kent, l’Université d’Essex, l’Ecole Centrale de Lille, l’East Kent Hospitals University Foundation Trust et le GHICL, ont obtenu le soutien financier de l’Union Européenne, via le programme Interreg IV A des Deux Mers, financé par le FEDER.
But du projet
Réconcilier Handicap et Indépendance
Déroulé du projet
Quelques chiffres
Projet SYSIASS
Quelques chiffres Rapport parlementaire Poletti 2008
Quelques chiffres Ministère de la Santé
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