Le Rio+20 appelle à une transformation profonde de l'enseignement du management. L'ESSEC Business School est co-auteur et soutien de l'agenda 50+20

La Vision du RIO+20

Afin de créer un monde où tous les citoyens peuvent bien vivre dans le respect des limites de la planète, l'initiative 50+20 appelle au développement d'un autre type de société et d'une économie qui célèbre la contribution à la société et à un monde meilleur. Les entreprises devront s'engager dans cette transformation et accepter les challenges et les responsabilités au-delà des performances économiques à court terme.

Parce que les fondements de l'entreprise et de l'éducation au management sont soumis à un examen critique, la vision concerne les entreprises et la formation au management et au leadership, en général. La vision ne concerne pas seulement les écoles de management, les programmes de développement du leadership et du management ou les universités d'entreprise mais aussi les 'think tanks', les consultants et les centres de formation professionnelle.

Pierre Tapie, Directeur Général de l'ESSEC Business School, et ancien président du conseil d'administration de GRLI déclare :« Les écoles de management et le monde des affaires de manière plus générale sont fortement remis en cause par la crise actuelle. Avons-nous préparé les dirigeants de manière appropriée ? Avons-nous préparé les leaders de la prochaine génération à saisir les défis d'aujourd'hui : innovation, bien commun et développement durable ? Ces questions centrales sont fortement débattues par les professeurs et doyens des écoles de management. L'appel du RIO+20 est une contribution articulée à ces débats qui invite les acteurs de la formation au management à mettre l'accent sur leurs responsabilités envers la société dans son ensemble. »

Le programme du 50+20

Selon l'agenda 50+20, orienter la formation au management vers la poursuite du bien commun repose sur trois pilliers :

1. Eduquer les dirigeants à la responsabilité globale
2. Permettre aux organisations de servir le bien commun
3. S'engager dans la transformation de l'entreprise et de l'économie

Le service à la société sera facilité par la mise en place de 'co-laboratoires' permettant de développer un leadership responsable pour un monde durable.Un co-laboratoireest une plateforme collaborative ouverte où la formation par l'action et par la recherche unissent leurs forces sur des questions vitales du monde réel et inventent des solutions tirées par les problèmes réels et non par la simple théorie. Dans cet espace collaboratif, il n'y a pas de séparation formelle entre la production et le transfert de connaissances - une philosophie diamétralement opposée au modèle de la formation magistrale courant dans de nombreux lieux d'enseignement du management.

'Emerging Benchmarks' ou les bonnes pratiques émergentes

L'agenda 50 +20 a été élaboré au cours des 18 derniers mois au gré d'une série de séminaires sur cinq continents et avec des contributions de plus de 100 universitaires et leaders d'opinion. Ce processus a permis d'identifier de bonnes pratiques émergentes qui représentent autant d'exemples et de nouvelles normes élaborés dans une approche collaborative, non compétitive, entre différentes institutions.

« Emerging benchmarks» est aussi le titre d'une exposition itinérante et d'un protoype du 50+20 présentés pendant Rio+20 pour illustrer ce que peut être un « enseignement du management pour le monde ». L'exposition se compose de deux bancs (bench, en anglais) conçus par des artistes de différents pays et construits à partir de matériaux récupérés.

Pour plus d'information concernant l'agenda 50+20, nous vous invitons à consulter le film court « Management Education for the World ». La vision et le film ont été mis simultanément en ligne sur www.50plus20.org, twitter.com/50plus20

Contacts Presse:

Luisa Maschio @ ESSEC Business School, Tél: +33 1 34 43 39 57 - maschio@essec.fr

Aude Renoud @ ESSEC Business School, Tél: +33 1 34 43 28 26 - renoud@essec.fr

À propos de l'ESSEC

L'ESSEC, Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales, fondée en 1907, est un acteur majeur de l'enseignement de la gestion sur la scène mondiale. Avec 4 400 étudiants, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 40 000 diplômés, un corps professoral composé de 141 professeurs permanents, reconnus pour la qualité et l'influence de leurs recherches, l'ESSEC perpétue une tradition d'excellence académique et cultive un esprit d'ouverture au service des activités économiques, sociales et de l'innovation.

Pour toute information complémentaire : www.essec.fr

A propos du 50+20

Le 50+20 est une initiative collaborative de 3 organisations : the World Business School Council of Sustainable Business (WBSCSB), the Globally Responsible Leadership Initiative (GRLI) and the Principles of Responsible Management Education (U.N. backed PRME).

Les institutions suivantes, co-auteurs de l'agenda 50+20, ont soutenu généreusement cette initiative: Business School Lausanne (CH), CENTRUM Católica, (PE), Concordia University (CA), Copenhagen Business School (DK), Deloitte Touche Tohmatsu Limited, ESADE (ES),ESSEC Business School(FR), ICN Business School Nancy-Metz (FR), Leuphana Universität Lüneburg (DE), Queensland University of Technology (AU), Rajiv Gandhi Indian Institute of Management (IN), Swinburne University of Technology (AU), University of Pretoria (ZA), University of St Gallen (CH), Vienna University of Economics and Business (AU), Zermatt Summit (CH/FR).

Les représentants du 50+20 présenteront également leurs idées au Business Action for Sustainable Development day le 19 juin, une plateforme qui permet l'intéraction entre des chefs d'entreprises et des décideurs.

L'agenda du 50+20 préconise un processus d'engagement avec les priorités suivantes:

• La formation et le développement de la faculté : Une mise en œuvre réussie de cette vision dépend principalement du développement d'une passion pour l'enseignement, l'apprentissage et la découverte de la part du corps professoral. De même, les professeurs doivent être à l'aise avec les approches transdisciplinaires, les engagements multi-partites et avec le fait de s'engager dans le débat public - ce qui exige différents types de programmes de formation et de développement.
• Créer des prototypes de la vision : Mise en place d'une variété de prototypes dédiés à un ou plusieurs aspects de la vision permettant de tester la façon dont les nouveaux rôles de l'enseignement du management peuvent être interprétés et traduits en action. Le « co-laboratoire » joue un rôle central dans la plupart de ces prototypes, aussi bien dans leur phase de création et d'incubation, que dans l'élaboration de nouvelles formes d'enseignement, de recherche et de plate-forme d'engagement public.
• Orienter la rechercher vers le bien commun : Encourager le développement de centres de recherche collaborative dédiés aux approches transdisciplinaires, aux nouvelles méthodes de recherche orientées vers l'avenir, ainsi que de nouvelles incitations aux chercheurs et de nouveaux modes de mesure de leur production.
• De nouvelles mesures pour l'enseignement du management : Mettre en œuvre cette vision requiert différentes incitations et mesures du succès. Les organisations d'enseignement du management ont besoin d'une évaluation alternative et d'outils de classement, tels que de nouveaux critères pour évaluer la valeur et l'impact d'une recherche, et évaluer les critères pour mesurer la contribution du corps professoral à la société.
• Célébrer l'excellence : Un moteur important du changement est la création de reconnaissances et de récompenses afin de réussir à faire vivre les 3 piliers de la vision 50+20. Projets nouveaux, transformations au niveau global des institutions ou initiatives et engagements de professeurs doivent être communiqués très largement - et mis en valeur.
• Professionnaliser le management des écoles : les institutions de formation au management doivent évoluer vers un management professionnel appuyé par des leaders expérimentés dans la conduite du changement et les processus de transformation organisationnelle. Beaucoup de dirigeants de ces institutions manquent de ce type d'expérience ou n'ont pas reçu une formation adéquate pour diriger avec succès le changement nécessaire à l'accomplissement de la transformation promue par l'agenda 50+20.