Le 23 mars dernier à Strasbourg, Géraldine Mentouopou, étudiante ICD en Master I, spécialité Achats, est devenue championne de France universitaire 2011 de judo, concrétisant ainsi 16 ans d'efforts et de travail acharné. Ce beau succès, elle le doit à son talent, à sa détermination, à son courage et à son organisation hors pair qui lui permettent de gagner tout en jonglant entre tournois et cours. Car ce n'est pas que sur le tatami que cette sportive de haut niveau cumule les victoires ; sur les bancs de l'école, elle récolte aussi les succès et ce, grâce à une école qui la soutient à 100%.
Depuis l'âge de 8 ans, Géraldine allie études et sports et « cela n'a pas toujours été évident, explique-t-elle, car les deux domaines demandent un engagement et une implication totale. Au niveau des études, il faut essayer d'être le plus possible assidue et régulière dans le travail afin d'assimiler plus rapidement alors que la pratique de sport quotidienne prend beaucoup de temps et d'investissement. » Alors pour y arriver au mieux et réussir le mariage des études et du sport à haut niveau, il a fallu qu'elle apprenne à s'organiser, devenant une pro de l'organisation et de la gestion d'un agenda pour ainsi « toujours anticiper les évènements, qu'ils soient scolaires ou sportifs, afin de mieux répartir, utiliser et optimiser son temps », précise-t-elle. Et si elle avait dû choisir ? La question ne s'est jamais posée, mais « au final, bien que ce soit parfois plus compliqué à gérer, je préfère quand même conjuguer études et sport, car les deux me construisent et participent à mon équilibre», conclut la judoka qui se sent aussi étudiante que sportive.
Et cet équilibre réussi, elle le doit aussi à l'ICD qui s'implique au maximum pour faciliter la construction de ses projets professionnels et sportifs et la porter vers le succès. D'une part, l'école lui permet de manquer certains cours afin qu'elle puisse s'entraîner convenablement, reporte parfois des examens (oraux ou écrits), en cas de force majeure, si elle participe à ce moment là à des compétitions. Mais l'implication de l'ICD ne s'arrête pas là ; ainsi l'école l'aide financièrement en payant ses déplacements et frais de compétition. Géraldine reconnait avec humilité : « en fait, sans la participation de l'ICD, je ne me sentirais pas aussi libérée et détendue pour allier études et sport, car l'école m'enlève un stress supplémentaire. »
Ce soutien et cette implication, elle les retrouve aussi auprès des enseignants et des étudiants de l'ICD. Sans eux, elle considère qu'elle ne pourrait efficacement suivre les cours et assimiler connaissances et compétences requises. D'une part, les étudiants sont toujours très disponibles et attentifs, notamment pour l'aider à rattraper les cours qu'elle manque. D'autre part, les enseignants sont concernés et toujours présents pour l'aider en cas de besoin, par exemple à comprendre un cours raté. L'étudiante reconnaît que « l'intérêt que les étudiants et enseignants portent sur le suivi de mes résultats sportifs est également une forme de soutien agréable pour moi et me porte vers l'avant. »
Au final, son cursus durera 7 ans (au lieu de 5), mais ponctué de tant de succès que les sacrifices qu'elle aura dû faire ne lui semblent pas excessifs. S'ils peuvent la porter vers le tournoi international en Angleterre le mois prochain, puis vers les podiums des Championnats de France en novembre 2011 et qui sait vers une médaille aux jeux olympiques universitaires en Chine, elle sera récompensée de tous ses efforts.
L'ICD participera le 29 avril prochain, comme chaque année, au trophée intersports des écoles du Groupe IGS.
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