Idées reçues et sport

La Fédération Française d'Education Physique et de Gymnastique Volontaire dénoue le vrai du faux.

Publié le 23 juillet 2014



En été, rien de tel que de renouer avec l'activité physique et sportive !

Pour favoriser cette reprise, il faut évacuer quelques idées reçues qui pourraient briser cet élan.
Nicolas Müller, Directeur Technique National et le Docteur Jean-Claude Barthélemy, Médecin Fédéral, de la Fédération Française d'Education Physique et de Gymnastique Volontaire, livrent leurs éclairages pour en finir avec les idées fausses liées au sport !



Idée reçue numéro 1 - « Il faut souffrir pour que ce soit efficace »

Cette assertion est fausse.
La douleur est parfois donnée comme un signe de bonne séance.
Qui n'a jamais entendu dire : « C'est de la bonne douleur, c'est un mal pour un bien... ».
Cette idée est erronée !

Il faut être attentif à la douleur car c'est un signal que notre corps envoie pour exprimer un dysfonctionnement.
Il ne faut donc pas l'ignorer et encore moins la valoriser, cette alerte permettant de prévenir des blessures ou des accidents.
En particulier, un peu de douleur musculaire, qui signe un exercice intense prolongé, engage peut-être à prendre une journée de repos !


Idée reçue numéro 2 - « Le sport fait maigrir »

Cette affirmation est fausse.
Pour maigrir, il faut dépenser davantage de calories que celles apportées par l'alimentation.
Le sport ne fait pas perdre de poids car s'il contribue bien à augmenter la dépense énergétique, il détermine également une augmentation de l'apport alimentaire.
Pour perdre du poids, il faut diminuer un peu son alimentation, tout en la gardant équilibrée.
En dehors de toute modification du poids, le sport permet d'obtenir une silhouette plus harmonieuse à travers une meilleure tonicité musculaire.
Globalement, le sport est déjà très bénéfique à la santé même sans perte de poids.


Idée reçue numéro 3 - « Transpirer fait maigrir »

Cette affirmation est fausse.
Transpirer survient en réponse à un exercice d'une certaine intensité.
Transpirer permet alors le refroidissement du corps grâce à une perte d'eau.
Cette perte d'eau est temporaire et donc une perte de poids est de courte durée, quelques heures.
Le poids initial est immédiatement retrouvé dès que l'on se réhydrate.
Bien sûr, atteindre un niveau d'exercice amenant à la sudation est un puissant protecteur en terme de santé.


Idée reçue numéro 4 - « Le muscle se transforme en graisse dès qu'on arrête le sport »

Cette affirmation est fausse.
Le muscle et la graisse sont des tissus différents qui n'ont ni la même origine ni la même fonction et l'un ne se transforme jamais en l'autre.
Cependant, une activité physique régulière et suffisamment intense augmente la masse musculaire et peut parfois diminuer la masse graisseuse.
Un muscle entrainé consomme en effet plus d'énergie, est tonique et se développe.
Un muscle non entrainé consomme très peu d'énergie, est peu tonique, et sa masse tend à diminuer.
Ces changements de masse sont bien présents mais le muscle ne devient pas de la graisse et la graisse ne devient pas du muscle.
Bien sûr, en l'absence d'entraînement, la graisse a tendance à s'accumuler dans l'organisme.
L'alimentation doit donc être adaptée à la dépense énergétique, avec des quantités moindres si l'on ne pratique pas d'activité physique, sinon l'excès alimentaire sera probablement stocké sous forme de graisse.


Idée reçue numéro 5 - « Il faut une pratique d'au moins vingt minutes pour brûler ses graisses »

Cette affirmation dépend de l'intensité de l'exercice.
Vingt minutes d'exercice intense sont reconnues efficaces pour bruler des graisses.
Mais tout le monde ne consomme pas son énergie à la même vitesse, vitesse qui varie en fonction de facteurs personnels, de son état de santé, et de son niveau d'entrainement.
Tout mouvement corporel a cependant un impact positif sur la consommation de graisse.
Ainsi un entrainement moins intense permet également de consommer des graisses chez des pratiquants peu entrainés, mais à un moindre niveau que la consommation obtenue chez des pratiquants entrainés et réguliers.


Idée reçue numéro 6 - « Il faut boire beaucoup d'eau quand on fait du sport »

Cette affirmation doit être nuancée.
Il faut être à l'écoute de son corps et répondre à sa sensation de soif, qui nous prévient du risque de déshydratation.
Il faut donc boire de manière adaptée, en fonction de la soif, sans excès ni carence.
Après une perte d'eau due à un exercice, le retour au poids de base est rapide, quelques heures.


Et pour se remettre au sport à la rentrée : la FFEPGV, une alternative associative aux clubs privés !

La FFEPGV est la première fédération de loisirs sportifs en France, avec 548 000 licenciés répartis à travers l'ensemble du territoire.
Elle propose de nombreuses activités multisports, comme l'Acti'March, la marche nordique, ou la Gym Aquatique et développe actuellement de nouvelles « activités tendance », telles que la Gym'Urbaine, le Glidding, le Pilates, ou encore l'Aero-Latino.
De 9 mois à plus de 100 ans, il n'y a pas d'âge pour rejoindre un club FFEPGV à proximité de chez soi !

  • Un encadrement professionnel: Les animateurs diplômés sont spécifiquement formés à la pratique physique et sportive.
  • La proximité: Avec 6500 clubs à travers l'hexagone, il y en a forcément un à côté de chez soi! Pour le savoir, rdv sur www.sport-sante.fr.
  • Le lien social: La pratique d'une activité de loisirs sportifs permet de rencontrer de nouvelles personnes, de créer des liens et pourquoi pas de se faire de nouveaux amis.
  • ... et qui plus est, une proposition à un coût accessible rendu possible par notre caractère associatif : la licence est à 21 euros par an et la cotisation annuelle se situe entre 50 et 150 euros, selon les clubs et le nombre de séances, jusqu'à 3 séances par semaine.
    En fonction des zones géographiques et du profil des pratiquants (zones rurales, zones sensibles, personnes en difficultés, pathologies chroniques,...) des tarifs préférentiels sont proposés.



Qui est la FFEPGV ?

Issue d'un mouvement sportif créé en 1888 pour améliorer la santé publique par la démocratisation de la pratique sportive, la FFEPGV voit le jour en 1971, avec la réunion de plusieurs structures fédérales sportives.
La Fédération a pour vocation d'organiser des activités physiques et sportives, orientées vers les loisirs et le bien-être.
Elle est reconnue d'utilité publique depuis le 2 mars 1976, et compte plus de 548 000 licenciés à travers ses 6500 clubs.
Les cours sont délivrés dans chaque club par des animateurs sportifs formés et diplômés par la Fédération.

Pour plus d'information

  • www.ffepgv.fr ou www.sport-sante.fr