Tout savoir sur le métier de Traducteur
Vous vous sentez la fibre littéraire mais pas l’envie d’enseigner ? Des études longues ne vous font pas peur ? Alors le métier de traducteur pourrait bien être pour vous.
Le traducteur, autrement appelé traducteur expert, littéraire, ou encore technique joue un rôle primordiale dans la compréhension du texte. Qu’il travaille dans une entreprise exportatrice qui désire traduire ses notices, ou pour une maison d’édition, il doit toujours faire preuve de grande objectivité pour savoir retranscrire au plus juste le texte original. Mais n’imaginez pas juste le traducteur, feuille à la main, cherchant le mot le plus juste. Non, aujourd’hui, le traducteur (principalement technique) doit savoir aussi manier logiciels et bases de données (TAO, traduction assistée...). Mais les qualités requises sont les mêmes : rigueur, objectivité, persévérance.
La formation initiale est la même selon que l’étudiant se destine à être traducteur de textes techniques ou de testes littéraires.
Accès à la formation :
Plusieurs chemins peuvent vous mener aux mêmes résultats. Que vous choisissiez la filière universitaire ou les écoles, sachez que ce qui fera vraiment la différence, c’est votre motivation !
Pour accéder à la formation, il faut être titulaire du BAC donnant accès à l’enseignement supérieur.
Pour vous aider dans le labyrinthe des écoles, capcampus identifie pour vous les principales écoles:
Filières Universitaires :
Deux voies sont disponibles à la fac :
LLCE : Lettres, Langues et Civilisations Etrangères
Cette filière permet de choisir une langue et de se spécialiser dans celle-ci. Cela vous fera découvrir l’anglais ou autre, non seulement au niveau grammaticale, syntaxe et vocabulaire mais également sous les aspects culturels.
Cependant, elle ne répond pas exactement au marché actuel. En se centralisant sur une langue, elle occulte l’intérêt que peuvent porter les autres, surtout à l’heure de trouver un travail ! L’anglais n’est plus une langue qui demande un cursus consacré, car elle est aujourd’hui considérée comme indispensable. Se spécialiser dans l’anglais revient alors à partir avec beaucoup moins de compétences qu’un trilingue anglais-espagnol !
LEA : Langues Etrangères Appliquées
Le cursus LEA a une vocation pratique de part la diversité de ses cours. Suivant les facs, donc, vous étudierez du droit, de l’économie, en plus de deux langues étrangères étudiées avec le même nombre d’heures.
Ce cursus est approprié car il laisse entrevoir un large éventail de spécialisation à l’heure de choisir votre Master. En ayant goûté un peu à tout, vous saurez ce que vous aimez et ce que vous aimez moins. Oui, mais être trop généraliste revient à passer obligatoirement par la case spécialisation (Master en marketing, comptabilité, traduction...).
La voie des écoles :
ISIT : Institut Supérieur d’interprétation et de traduction (Diplôme visé par l’état)
Forme en bac+3 et bac+5
Entrée sur concours
Frais de scolarité : comptez à partir de 3130 à 5000€/an suivant la filière choisie
Comment les joindre ?
21, rue d'Assas 75270 Paris cedex 06
01 42 22 33 16
INALCO : Institut National des Langues et civilisations étrangères
Forme en bac+3, bac+5
Admission sur titre pour titulaire du bac
Frais de scolarité : comptez de 200 à 400€/an suivant la filière choisie
Comment les joindre ?
2 rue de Lille
75343 - paris
01 49 26 42 00
ETI : Ecole de traduction et d’interprétation de Genève
Admission sur concours : examen sur votre langue native(A) et sur vos deux autres langues (B&C)
Frais de scolarité : 1000€ (1500 francs suisse)
Comment les joindre ?
40 boulevard du Pont-d’Arve
1211 Genève 4
+41 22 379 87 08
Les débouchés
Le monde est à vous ! Avec la maîtrise d’au moins deux langues étrangères, de nombreuses portes s’ouvrent à vous. Sachez cependant que la majorité des entreprises recrutent à bac+5, donc prenez votre mal en patience, les études longues vous permettront de faire un métier qui vous plaît vraiment !
Vous pourrez alors choisir :
-la fonction publique (Ministère des Affaires Etrangères, de l’Economie, des Finances, ONU, Commission Européenne...)
-Traducteur expert agrée pour traduire le plus souvent les propos de personnes dans le milieu judiciaire.
-Traducteur littéraire : certainement le plus exigeant car le traducteur doit être capable de retranscrire le style de l’écrivain, sans y ajouter de touche perso ou d’interprétation.
-Traducteur technique : cela demande rigueur et surtout constance. Un terme traduit de telle manière pour une marque devra toujours être traduit de la même façon pour les missions futures.