Le permis probatoire indique que l'usager est encore un jeune conducteur ayant peu d'expérience sur la route. Pour une compagnie d'assurance, il s'agit d'un profil à risque. C'est pourquoi l'assurance auto jeune conducteur revient plus cher. Si vous vous reconnaissez dans ce profil, les questions suivantes vous en disent davantage sur votre assurance.
Le prix d'une assurance auto jeune conducteur est plus élevé que chez les automobilistes expérimentés, car les assureurs appliquent des surprimes liées aux risques élevés d'accident. Néanmoins, ces primes diminuent au fur et à mesure que le conducteur gagne des points sur son permis probatoire. En échange, il ne doit pas être impliqué dans un accident de la route.
Ainsi, la surprime est estimée à 100 % du montant de l'assurance durant la première année. Les compagnies la réduisent souvent à 50 % pour la deuxième année et 25 % la troisième année. Vers la quatrième année sans sinistres, elle ne s'applique plus. En parallèle, il achève sa période probatoire. À noter que ces chiffres varient d'une compagnie à une autre.
Les assureurs classent les conducteurs en plusieurs catégories, dont « jeune conducteur ». Ce profil concerne tous ceux qui ont obtenu leur permis de conduire depuis moins de trois ans. Chez les assureurs, ce type de conducteur est considéré comme un profil à risque et appartient généralement à la tranche d'âge de 18 à 24 ans. En raison de leur manque d'expérience, la mortalité routière est plus élevée chez ces usagers.
Même s'il a obtenu son permis depuis plus de trois ans, il est considéré comme un jeune conducteur s'il n'a jamais souscrit à une assurance en son propre nom. C'est également le cas s'il n'a pas encore endossé le titre de conducteur secondaire.
Ce profil concerne aussi les usagers qui n'ont pas conduit depuis plusieurs années. Cela signifie qu'ils n'ont pas souscrit à une assurance auto depuis plus de trois ans. De ce fait, l'assureur le considère comme un jeune conducteur.
Il peut choisir librement son véhicule. Cependant, certaines voitures sont à éviter lorsqu'on correspond à ce profil au risque d'augmenter la prime d'assurance. C'est le cas d'une voiture neuve, puisque sa réparation coûte cher en cas d'accident. Par conséquent, il est préférable de choisir une voiture d'occasion.
Les assureurs tiennent ainsi compte de la puissance fiscale. Ils considèrent une voiture comme puissante lorsqu'elle possède plus de 6 chevaux fiscaux. Pour cause, une auto puissante rime avec la vitesse et par conséquent les accidents. Ainsi, il faut choisir un véhicule ayant moins de 6 chevaux.
En France, les jeunes conducteurs font l'objet d'une attention particulière, car les accidents de la route constituent la première cause de mortalité chez les 18 à 24 ans. Ils représentent 16 % des vies perdues sur la route en 2021. Le manque d'expérience est la première cause des accidents. Pourtant, 39 % d'entre eux ont dépassé les limitations de vitesse.
C'est pourquoi il existe une limitation de vitesse imposée au jeune conducteur :
À l'obtention du permis, un conducteur obtient 6 points sur les 12 nécessaires pour avoir le permis définitif. C'est pourquoi son permis porte le titre de « probatoire » jusqu'à l'accumulation de ces 6 points restants.
Cette période probatoire dure trois ans si le conducteur a suivi une formation classique. Par contre, le délai passe à 2 ans dans le cas d'un apprentissage anticipé de la conduite ou AAC. Chez les assureurs, cette durée est fixée à 3 ans après la souscription de l'assurance.
Sachez, chers étudiants, que dès votre majorité, vous êtes considérés comme civilement responsables de vos actes. Si vos différentes activités peuvent causer des dommages à autrui, l'assurance est là pour indemniser "vos victimes". Nous vous recommandons donc de bien lire les lignes qui suivent car elles pourront vous éviter bien des problèmes !!