Selon le communiqué de génération précaire, le décret prévoyait :
- la rémunération des stages obligatoire pour les seuls stages de plus de trois mois,
- et moins de 30% du SMIC soit 370 euros
Soit une rémunération de :
0 euros (par mois) pour les stages de 1, 2, ou 3 mois
95€ par mois pour les stages de 4 mois
Au final, ces dispositions entérinaient la situation qui prévalait quand Génération-Précaire s'est constitué. La norme de rémunération était cependant de 30% du SMIC, par mois, et non pas à partir du premier jour du 4ème mois ;
Mais, coup de théâtre : à la suite d'une levée de boucliers des organisations syndicales et étudiantes, et des commentaires de Génération Précaire sur cette proposition, le gouvernement a préféré demander au comité de procéder en urgence à un second tour de table.
Avec cette proposition de décret, les stagiaires ont frôlé le pire : cette proposition de décret aurait entériné une situation pire que celle qui a suscité la mobilisation des stagiaires en colère (une rémunération de l'ordre de 30% du SMIC par mois)
Cette proposition (très en-deçà de la proposition de loi déposée par Valérie Pecresse alors députée)[1], c'est un faire le choix d'un gros cadeau aux entreprises, et comme à l'époque du Contrat Première Embauche (CPE), ce cadeau se prépare sur le dos des jeunes étudiants et actifs.
Comment se loger, comment s'installer, comment accéder à une autonomie financière quand on peut être licencié du jour au lendemain (CPE, stages), ou qu'on reçoit :
- 0 euros par mois pour de stages de 1, 2 ou 3 mois
- 95 euros par mois pour un stage de 4 mois
- 152 euros par mois pour un stage de 5 mois
- 190 euros par mois pour un stage de 6 mois ;
La prochaine réunion du comité est prévue pour le 8 novembre.
Source : communiqué de génération précaire
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