Quelques pistes de réflexion peuvent être avancées à cette fin :
- Instaurer une plus grande transparence pour une information claire du public sur les taux de réussite dans les différentes filières, sur leur fréquentation (filières saturées ou trop peu fréquentées), sur les débouchés qu’elles offrent, sur le suivi et l’insertion professionnelle de leurs étudiants.
- Simplifier et harmoniser au niveau national la terminologie des formations afin de supprimer le « maquis » inextricable actuel dans lequel se perdent bon nombre d’étudiants et de les rendre lisibles par tous.
- Mettre en adéquation l’offre de formation et les débouchés professionnels, même s’il n’est pas toujours facile de prévoir avec certitude ces derniers sur le moyen terme.
- Ne pas hésiter à réorganiser, voire mettre en veilleuse, ou même supprimer des filières « inadéquates » afin de réduire un trop grand décalage entre les possibilités d’insertion professionnelle et l’offre de formation.
- Prévoir, à l’inverse, lors des demandes d’habilitation, des filières « adéquates ».
NB. Les universités ayant aussi un rôle d’ouverture à une « culture générale » sans visée professionnelle immédiate, il est tout à fait légitime de maintenir la possibilité d’y accéder tout en renforçant la cohérence de formations qui la dispensent.
- Rendre possibles les réorientations des étudiants égarés dans des formations qui ne leur conviennent pas en multipliant les « passerelles » entre filières générales et professionnelles en proposant des mises à niveau dans telle ou telle matière.
- Eviter la trop grande dispersion, dans plusieurs universités d’une même région, de certaines filières à effectifs très réduits mais dont le coût est très élevé, en les regroupant au sein d’une même université. Pour prendre un exemple, dans une région où cinq universités se trouvent dans un rayon d’une centaine de kilomètres, il semble raisonnable de regrouper dans l’une ou deux d’entre elles les enseignements d’initiation à des langues dites « rares » (catalan, galicien, serbo-croate, suédois, tchèque etc.) qui n’attirent dans chacune de ces universités que de très faibles effectifs, la plupart du temps inférieurs à dix étudiants.
Vous pouvez consulter le rapport HETZEL, source d'inspiration des ces "pistes" en cliquant sur le lien ci-dessous.
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