Le dossier de l'UNEF publié le 16 juillet, mettant l'accent sur les frais d'inscription et les pratiques de sélection en vigueur dans certaines universités, montre comment les établissements d'enseignement supérieur font face aux défis auxquels l'enseignement supérieur est confronté.
Une régulation des flux à l'entrée des domaines de formation par un système d'orientation active est évidemment nécessaire. Cette régulation est justifiée par les besoins du marché du travail. C'est d'ailleurs une des raisons d'être de la stratégie nationale de l'enseignement supérieur, dans la mesure où une réflexion de long terme et un travail de prospective sont absolument nécessaires. Pour sa part, et comme elle l'a fait connaitre au comité STRANES, la CDEFI estime qu'il est indispensable de se fixer des réels objectifs d'insertion professionnelle dans chaque formation. L'orientation active que nous promouvons doit à la fois répondre à une exigence d'excellence académique et permettre à chaque jeune de réaliser son projet professionnel dans le monde du travail. Cette régulation doit fonctionner de la licence au doctorat, et dans tous les domaines de formation, de manière que personne ne soit exclu de l'enseignement supérieur. L'accès de tous les lycéens à l'information sur les taux d'insertion professionnelle de chaque filière représente un premier pas en la matière, mais il faut aller plus loin.
En ce qui concerne le financement de l'enseignement supérieur, le dossier de l'UNEF ne fait que rendre plus évidente la nécessité de trouver de nouveaux modèles économiques.
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